Cleveland : Ariel Castro est bien le père de la fillette née en captivité<!-- --> | Atlantico.fr
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Ariel Castro a été inculpé pour la séquestration et le viol de trois jeunes femmes pendant une dizaine d'années dans sa maison de Cleveland.
Ariel Castro a été inculpé pour la séquestration et le viol de trois jeunes femmes pendant une dizaine d'années dans sa maison de Cleveland.
©Reuters

L'enquête avance

Des tests ADN ont prouvé qu'Ariel Castro, l'homme de 52 ans accusé d'avoir enlevé et séquestré chez lui trois jeunes femmes pendant dix ans, était bien le père de la fillette de six ans née en captivité à Cleveland.

Les tests ADN ont parlé. Ariel Castro, inculpé pour avoirséquestré et violé trois femmes pendant une dizaine d'années dans sa maison de Cleveland (Ohio), est bien le père de la fillette née en captivité, a annoncé ce vendredi le ministre de la Justice de l'Ohio, Mike DeWine. "Des médecins légistes ont travaillé toute la nuit pour confirmer qu'il était bien le père" de la fillette, prénommée Jocelyn et aujourd’hui âgée de 6 ans, a précisé Mike DeWine dans un communiqué.

Ariel Castro a été inculpé mercredi de viols et de quatre séquestrations : celles d'Amanda Berry et de sa fille Jocelyn, de Gina DeJesus et de Michelle Knight, libérées lundi soir grâce à l'aide d'un voisin. Le procureur américain Timothy McGinty a affirmé jeudi qu'il envisageait de requérir la peine de mort contre le suspect.

Jeudi, la fille aînée d'Ariel Castro a par ailleurs confié vivre "un film d'horreur" et n'avoir "rien soupçonné de ce qui se passait", a expliqué Angie Gregg sur CNN. "Toutes ces choses bizarres que j'ai remarquées ces dernières années, comme la manière dont il fermait si soigneusement à clé toute sa maison, certaines parties de la maison aussi, ou encore le fait que quand on dînait chez ma grand-mère il partait une heure, puis revenait sans donner d'explication, tout cela fait sens maintenant", a-t-elle raconté, ajoutant que son père "ne voulait jamais quitter sa maison plus d'un jour".

"Si vous m'aviez interviewée la semaine dernière, je vous aurais dit qu'il était le plus gentil des pères et des grand-pères", a confié Angie Gregg. "Je ne veux plus jamais le voir", a-t-elle ajouté."Nous n'avons pas du sang de monstre dans nos veines. Ce que mon père a fait n'est le reflet de personne de notre famille", a-t-elle ajouté, disant avoir "tellement de chagrin pour ce que ces filles ont enduré".

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