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Claude Guéant : "Abattre Nicolas Sarkozy" est devenu une "obsession d’Etat"
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Sur la défensive

L’ex ministre de l’Intérieur dénonce le traitement que l’on a accordé à l’ancien président français lors de sa garde à vue et après sa mise en examen.

Un nouveau fidèle de Nicolas Sarkozy vient à son secours. Dans une interview publiée dans le Figaro ce lundi, l’ancien secrétaire général de l’Elysée accuse l’Etat de vouloir nuire à l’ex président ainsi qu'à ses proches. "Ce que j'ai dénoncé, c'est que les collaborateurs de François Hollande se soient donné les moyens d'accéder aux archives de Nicolas Sarkozy et les détiennent", s’est-il indigné. "C'est un scandale. (…) Plus largement, je dénonce l'instrumentalisation de la justice. Abattre Nicolas Sarkozy et ses proches est devenu une obsession d'Etat", a-t-il poursuivi. 

D’après lui, cette affaire a été tout simplement orchestrée par la presse. "Je constate que tout est programmé et médiatiquement maîtrisé. Et c'est toujours à un moment où cela arrange le pouvoir en place que des documents ou pseudo-révélations apparaissent. En décembre, alors que j'étais entendu, l'officier de police judiciaire en charge du dossier a reçu un appel téléphonique du ministère de l'intérieur pour connaître mes déclarations. Cela ressemblait fort à un appel de “cabinet noir”.", a-t-il estimé.

Claude Guéant est ensuite revenu sur l’éventuel retour en politique de Nicolas Sarkozy, en jouant sur les mots. "L'avenir de la France ne peut pas se jouer sur une décision de mise en examen. (…) L'UMP ne peut continuer ainsi, avec des chefs qui donnent le sentiment aux Français de négliger leurs préoccupations, en ne s'intéressant qu'à leur propre destin. Il faut un “patron” qui fasse l'unité".

Lui aussi mis en cause dans des affaires judiciaires, Claude Guéant a été placé en garde à vue fin 2013 dans l'affaire des primes en liquides, alors qu’il gérait le cabinet de Nicolas Sarkozy et en mai 2014 dans l'affaire de l'arbitrage Tapie-Crédit Lyonnais.

Lu sur lepoint.fr

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