Les confidences de LREM
Les principales déclarations de Christophe Castaner lors de son audition devant le Sénat au sujet de Vincent Crase et Alexandre Benalla
Christophe Castaner a été auditionné au Sénat ce mardi 31 juillet pour livrer sa vérité sur le cas de l'affaire Alexandre Benalla et Vincent Crase.
Les auditions se poursuivent dans le cadre de l'affaire Alexandre Benalla. Un membre important de l'entourage du Président de la République était entendu ce mardi matin. Christophe Castaner, le délégué général de La République en Marche et secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, a été auditionné aujourd'hui au Sénat.
Sa participation à la commission d'enquête a permis d'éclairer le rôle et la personnalité de Vincent Crase, salarié du mouvement LREM. La vérité de Christophe Castaner était particulièrement attendue. Le délégué général de La République en Marche a été auditionné pendant 1h37 par la commission des Lois du Sénat.
Christophe Castaner a indiqué que les violences d'Alexandre Benalla et Vincent Crase étaient des "actes contraires [aux] valeurs du mouvement".
Il a également précisé les circonstances dans lesquelles il a découvert la vidéo.
"J'ai été informé le 2 mai, aux alentours de 18 heures. Alerté, j'ai alors visionné sur mon téléphone cette vidéo".
Christophe Castaner a convoqué Vincent Crase dans son bureau, avec son directeur de cabinet, François Blouvac, et le responsable sécurité et sûreté, Pierre-Yves Baratier. Vincent Crase "a alors confirmé que les faits étaient intervenus en dehors de son temps de travail à La République en marche, en dehors de toute information de sa hiérarchie, et qu'il n'en avait pas rendu compte".
Christophe Castaner a chargé son directeur de cabinet et le responsable sécurité du mouvement de décider des suites à donner.
"J'ai souhaité le sanctionner parce que je considère grave ce qu'il s'est passé".
A la suite des révélations et de l'ouverture d'une enquête, Christophe Castaner a souhaité ouvrir une procédure de licenciement contre Vincent Crase.
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