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Chômage : les chiffres de mars publiés ce vendredi, 80% des demandeurs d'emploi ne croient pas à une inversion de la courbe
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L'heure de vérité

Par ailleurs, selon l'étude OpinionWay/Qapa publiée ce vendredi matin, 66% des chômeurs interrogés estiment que le pacte de responsabilité proposé par le gouvernement ne changera rien à la situation.

Premier gros test pour le gouvernement Valls. Ce vendredi à 18h00 tomberont les chiffres du chômage du mois de mars. En attendant l’heure de vérité, le ministre du Travail François Rebsamen assure que l’on est "sur une tendance baissière".  Pourtant, les chiffres de février, publiés entre les deux tours des municipales, avaient indiqué 31 500 chômeurs sans activité supplémentaires en métropole pour atteindre le niveau historique des 3,34 millions. Par ailleurs, selon une étude OpinionWay/Qapa publiée ce vendredi matin, 80 % des chômeurs interrogés pensent que chômage va augmenter au cours des trois prochains mois. 54 % d’entre eux jugent également que la difficulté à trouver un emploi est due au manque de travail en France en général, et pas à un problème dans leur secteur ou leur champ de compétences.

Le gouvernement compte donc profiter de l’annonce de ce vendredi soir pour promouvoir à nouveau son pacte de responsabilité qui devrait aboutir à la création de 200 000 emplois d'ici 2017. Mais, toujours selon la même étude, 66% des demandeurs d’emploi estiment que ce pacte ne changera rien. Parmi les moins confiants, se trouvent les chômeurs de longue durée.

Toutefois, les sondés se montrent plus optimistes au niveau individuel. En effet, 69% d’entre eux pensent trouver un emploi dans les trois prochains mois. Les plus de 50 ans sont les moins nombreux à croire en leurs chances (56 %) tandis que les 25-34 ans sont les plus positifs (77 %). Étonnamment, les chômeurs d'un niveau inférieur au bac sont plus confiants que ceux d'un niveau supérieur à bac + 2. Par ailleurs, les habitants du Nord-Est sinistré croient davantage qu'ils retrouveront un poste que ceux du Sud-Ouest. Selon Stéphanie Delestre, présidente et cofondatrice de Qapa, ce phénomène s'explique car "les personnes moins favorisées ont développé une débrouillardise personnelle qui les porte".

Lu sur Le Figaro

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