Charlie Hebdo compte plus de 200 000 abonnés<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Media
Le numéro des "survivants" a été tiré à plus de sept millions d'exemplaires.
Le numéro des "survivants" a été tiré à plus de sept millions d'exemplaires.
©Reuters

Solidarité

L'hebdomadaire satirique n'enregistrait que 10 000 abonnés avant l'attentat du mois de janvier.

Près de vingt fois plus de lecteurs de Charlie Hebdo depuis janvier. Depuis l'attentat du 7 janvier dans lequel sont morts 12 personnes, dont le directeur de la publicationde l'hebdomadaire Charb ou les dessinateurs Cabu, Wolinski et Tignous, près de 190 000 abonnements ont été enregistrés.

"Nous avons dépassé les 200 000 abonnés", a indiqué mardi Éric Portheault, le co-gérant. Cela représente un montant global de près de 14 millions d'euros à raison de 70 euros l'abonnement en moyenne. Il a poursuivi en indiquant que "les recettes du journal seront consacrées intégralement à sa pérennisation, quel qu'en soit le montant". Aucun dividende ne sera versé aux actionnaires.

Cette vague d'enthousiasme pour Charlie Hebdo fait suite à la ruée des lecteurs vers le numéro des "survivants". Ce numéro, tiré à plus de sept millions d'exemplaires, devrait rapporter plus de 10 millions d'euros. Grâce à une grande chaine de solidarité des acteurs de l'impression et de la diffusion, l'intégralité des ventes du premier million avaient été reversées à la rédaction.

Si l'hebdomadaire satirique va pouvoir poursuivre son travail, on apprend ce mardi que la tête du dessinateur Riss, rescapé de la tuerie des frères Kouachi, et désormais rédacteur en chef de Charlie Hebdo, avait été mise à prix au Pakistan. Un ancien ministre pakistanais a offert 200 000 euros à celui qui tuerait Riss. 

Lu sur Le Point

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !