Ces fléaux qui font perdre 1 milliard d'euros au vignoble français<!-- --> | Atlantico.fr
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L’exportation de vin rapporte 7 milliards d’euros par an
L’exportation de vin rapporte 7 milliards d’euros par an
©DR

Plaie d'Egypte

En tant que premier producteur et exportateur mondiale, la France peut perdre beaucoup à cause de ces maladies qui progressent de 0.5% à 1% par an.

La France, premier pays producteur de vin et premier exportateur mondial, connaît une crise sans précédent. En 15 ans, 13% de son vignoble est devenu improductif. Un phénomène qui ne se limite pas à l’Hexagone puisque nos deux voisins, l’Italie et l’Espagne, sont également touchés. Une très mauvaise nouvelle pour l’économie française quand on sait que l’exportation de vin rapporte 7 milliards d’euros par an et que le secteur représente 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour 258 000 emplois directs. Le manque à gagner est estimé à 1 milliard d’euros.

Le rapport parlementaire qui met en lumière les maladies qui touchent les vignobles refuse cependant d’être "alarmiste". Les fléaux qui frappent les vignes françaises s’appellent l’Esca (causée par un champignon) et la flavescence dorée (transmise par un insecte). Des remèdes existent : l’arsenite de sodium permet de lutter contre l’Esca mais est interdit depuis 2011, la solution contre la flavescence dorée est radicale puisqu’elle implique implique l’arrachage de toute la parcelle dès lors que la maladie en touche plus de 20 %. Les régions de Cognac et le Jura sont particulièrement touchées.

Le rapport propose 25 mesures pour freiner l’avancement de cette maladie qui progresse de 0.5% à 1% chaque année. Initiatives phares : la création d’un observatoire des maladies du bois du vignoble, la mise en place d’une "réelle coordination des moyens de recherche au niveau national" et le lancement "d’urgence" d’un programme de recherche "en coordination européenne" sur la " xylella fastidiosa" la bactérie s’attaquant aussi bien aux oliviers qu’à la vigne. Le texte prévoit aussi un renforcement des moyens de lutte contre les maladies avec notamment la mis en place de Groupements de défense contre les organismes nuisibles (GDON).

Lu sur Les Echos

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