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Centrafrique : les réactions à l'intervention militaire française
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François Hollande a annoncé jeudi soir une action "immédiate". "Elle n'a pas vocation à durer et je suis sûr de son succès", a-t-il ajouté.

Jeudi après-midi, l'ONU a donné son feu vert à une action militaire française en Centrafrique. Dans la soirée, François Hollande a annoncé une intervention "immédiate"Le chef de l'Etat a confirmé que l'effectif français de 650 soldats déployé dans le pays "sera doublé d'ici à quelques jours, pour ne pas dire quelques heures". L'Hexagone a un devoir "d'assistance et de solidarité à l'égard d'un pays ami, pays le plus pauvre du monde, pays qui appelle au secours", a-t-il affirmé.

Michèle Alliot-Marie, ex-ministre des Affaires étrangères : "Va-t-on intervenir partout ? D'autre part, quand on intervient, on n'intervient pas pour les jours qui suivent. Il faut savoir ce que l'on va mettre en place. Une simple intervention militaire ne permet pas de mettre en place une stabilité. [...] Alors même que l'on baisse les crédits de la Défense, avons-nous les moyens de multiplier les opérations de ce type ?"

Gérard Longuet, ancien ministre de la Défense, a aussi mis en doute le caractère rapide de l'intervention. "Je suis dubitatif quand [François Hollande] dit que ce sera une affaire courte et vite menée." "L'armée doit d'abord servir un projet politique" et le temps de le mettre en place, la France sera obligée de "rester plus longtemps que ne le pense le président".

François Fillon, ancien Premier ministre : "Je soutiens pleinement l'intervention en Centrafrique parce qu'il y a une urgence humanitaire et parce que nous avons le mandat des Nations Unies." "Je partage le point de vue de François Fillon", a renchéri Alain Juppé, lui aussi ex-chef du gouvernement.

Le Front national (communiqué) : "La dégradation de la situation civile et sécuritaire en Centrafrique justifie plus que jamais l'intervention militaire de la France sous l'égide de l'ONU. Cette intervention, nécessaire d'un point de vue humanitaire, est également conforme aux intérêts de la France dans la région." "Le Front national l'appuie et la soutient mais pas sans réserve, notamment sur la question des moyens alloués aux armées françaises", est-il précisé.

Michel Sapin, le ministre du Travail, s'est dit convaincu que cette intervention aura le soutien des Français et du Parlement, soulignant qu'il ne s'agit pas d'"une situation de politique intérieure" mais d'une question d'"humanité".

Le président malien Ibrahim Boubacar Keita s'est dit "totalement" favorable cette intervention. "Je pense que c'est un devoir de solidarité et les relations de la France et de l'Afrique sont d'une qualité telle que nous n'avons pas le droit de nous ignorer et quand l'un est en difficulté. [...] La France accomplit là un devoir historique."

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