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Centrafrique : François Hollande est arrivé sur place
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Intervention militaire

On en sait désormais plus sur la mort des deux jeunes soldats français, tués lundi.

On en sait désormais un peu plus sur l'identité des deux soldats français tués lundi, en Centrafrique. Âgés de 22 et 23 ans, les soldats de 1ère classe Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio, du 8e RPIMa de Castres ont été tués lors d’un échange de tirs "à très courte distance" avec des individus munis d’armes légères, selon les informations divulgués par Jean-Yves Le Drian.

" Ils ont immédiatement été pris en charge par leurs camarades avant d’être évacués vers l’antenne chirurgicale avancée sur l’aéroport de M’Poko, où ils sont décédés des suites de leurs blessures", a poursuivi le ministre de la Défense, qui exclue la possibilité d'appeler d'autres soldats pour le moment. Un hommage national doit être rendu aux deux jeunes hommes.

François Hollande se rend, lui, à Bangui après avoir assisté à la cérémonie donnée en hommage à Nelson Mandela. Le président de la République a quitté le stade de Soweto peu après le discours de Barack Obama et est arrivé dans la capitale centrafricaine à 19h15 (18h15 GMT)Le chef de l'Etat s'est tout de suite recueilli devant les cercueils des deux soldats. Cette visite de quelques heures lui permettra également de rencontrer  Michel Djotodia, le président par intérim.

Le Parlement va, de son côté, débattre de l'intervention en Centrafrique, au cours de l'après-midi. Si l'opération semble faire l'unanimité à gauche comme à droite, les élus français y posent toutefois quelques réserves. "Où est l'Europe ? Où sont ses troupes, son aide ? Une nouvelle fois, l'Union européenne est aux abonnés absents", regrette Annick Lepetit, porte-parole du groupe PS à l'Assemblée nationale citée par Le Figaro.Un commentaire qui résume à lui seul le sentiment de la classe politique française.

Lu sur Libération

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