Caricatures de Mahomet : vers une plainte du CFCM contre Charlie Hebdo <!-- --> | Atlantico.fr
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Charlie Hebdo se retrouve dans le viseur du CFCM
Charlie Hebdo se retrouve dans le viseur du CFCM
©Charlie Hebdo

Bureau des plaintes

Mohammed Moussaoui envisage de porter plainte contre Charlie Hebdo, ce vendredi. Le président du Conseil français du culte musulman en a profité pour renouveler son appel au calme.

"Une volonté délibérée d'offenser". Suite à la polémique sur la publication de nouvelles caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo, Mohammed Moussaoui a envisagé, ce vendredi sur RFI, la possibilité de déposer plainte contre le magazine satyrique au niveau européen ou en Alsace-Moselle. Pour appuyer cette éventualité, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) a parlé d'une "décision cadre" qui a été prise en ce sens "au niveau européen le 28 novembre 2008 et qui prévoit de punir l'incitation à la haine, y compris religieuse" avant d'ajouter que "le droit stipule que l'acte de blasphème est punissable".

De même, l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), proche de l'idéologie des Frères musulmans devrait engager une procédure pour "incitation à la haine raciale" tout comme l'Association des musulmans de Meaux et l'association syrienne pour la liberté.

Après cette annonce, Mohammed Moussaoui a profité de cette interview pour renouveler son appel "à ne pas manifester" contre le film Innocence of Muslims ni même contre les caricatures de Mahomet sur Charlie Hebdo. "Nous estimons que toute manifestation dans le contexte actuel peut faire l’objet de manipulations et être contre-productive. Les musulmans de France doivent respecter le cadre légal dans lequel les manifestations sont autorisées", a déclaré le président du CFCM tout en comprenant "l'indignation des musulmans de France". "Il s’agit bien d’une intrusion agressive et gratuite dans les tréfonds de leurs sentiments religieux. Il s’agit d’une provocation. Ils ont le droit d’exprimer leur indignation", s'est-il emporté. 

Le recteur de la Grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, a également appelé les musulmans à "ne pas tomber dans le piège d'une révolte". De même, l'intellectuel Tariq Ramadan a estimé qu'il ne fallait "absolument pas manifester", car "même si notre cœur est blessé, notre intelligence doit avoir la dignité de ne pas répondre".

Lu sur Libération.fr

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