Burkina Faso : une attaque terroriste fait au moins 29 morts dont deux Français à Ouagadougou <!-- --> | Atlantico.fr
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126 otages ont été libérés, et 3 djihadistes ont été abattus.
126 otages ont été libérés, et 3 djihadistes ont été abattus.
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Le groupe Al-Mourabitoune, proche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, a revendiqué l'attaque d'un hôtel et d'un restaurant très fréquentés par des occidentaux.

L'hôtel Le Splendid, à Ouagadougou, ainsi qu'un restaurant voisin, Le Cappuccino, ont été le théâtre d'une prise d'otages dans la nuit de vendredi à samedi. Les assauts se sont terminé samedi matin, et le groupe Al-Mourabitoune, proche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique a revendiqué l'attaque de cet établissement très fréquenté par des occidentaux.

Au moins 27 personnes de 18 nationalités ont perdu la vie dans ces fusillades, 126 otages ont été libérés, et 4 djihadistes ont été abattus. Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Romain Nadal, interrogé par France Info, deux Français sont décédés dans l'attaque. Il s'agit d'un homme et d'une femme. Des forces spéciales françaises stationnées dans la banlieue de Ouagadougou, dans le cadre de la lutte anti-djihadiste dans le Sahel, ont participé aux opérations.

"Cent vingt-six personnes ont été libérées. Trois djihadistes, un Arabe et deux Négro-Africains, ont été tués (…) Les assauts sur l'hôtel Splendid et le (café-restaurant) Cappuccino (situé en face du Splendid) sont terminés", a expliqué le ministre de l'Intérieur, Simon Compaoré. L'ambassadeur de France au Burkina Faso Gilles Thibault annonce la mise en place d'une cellule de crise à l'Ambassade à la suite d'une "attaque terroriste".

"C'est horrible, les gens étaient couchés et il y avait du sang partout. Ils tiraient sur les gens à bout portant (…) On les entendait parler et ils marchaient autour des gens et tiraient encore sur des personnes qui n'étaient pas mortes. Et, quand ils sont sortis, ils ont mis le feu", explique Yannick Sawadogo, un des rescapés de l'hôtel, cité par l'AFP. 

Dans un communiqué publié samedi matin par l'Elysée, François Hollande a condamné une attaque odieuse et lâche.  

Lu sur Le Point

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