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Brexit : en Inde, Theresa May essaye de bâtir le modèle des relations commerciales post-Brexit
©Reuters Pictures

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Le Premier ministre britannique veut faire de l'Inde un modèle des relations entre le Royaume-Uni et le reste du monde post-Brexit.

Un des arguments récurrents des partisans du Brexit était l'idée que, détaché de ses liens avec l'Union européenne, le Royaume-Uni pourrait nouer des relations plus fortes avec les marchés émergents, qui ont après tout le vent en poupe, et notamment les anciens pays du Commonwealth. La Grande Bretagne, qui ne serait plus liée par les règles européennes sur le libre-échange, pourrait conclure des accords préférentiels de commerce avec ces pays, comme c'était le cas avant qu'elle rejoigne le Marché commun. 

C'est pour tester cette théorie que Theresa May, le Premier ministre britannique, s'est rendu en Inde ce week-end. Entre la folle croissance de l'Inde et ses liens historiques avec le Royaume-Uni, May veut faire des relations Royaume-Uni-Inde un modèle pour les relations économiques internationales du Royaume-Uni dans le monde de l'après-Brexit. 

Alors, est-ce que ça fonctionne ? Pour l'instant, pas vraiment. En effet, la visite a commencé par une dispute. Theresa May est également très fermement anti-immigration, et son homologue Narendra Modi l'a accueillie en demandant l'ouverture de plus de visas universitaires pour les indiens qui veulent étudier au Royaume-Uni. May a d'abord opposé une fin de non recevoir, avant de modérer sa position, si l'on peut dire : elle le fera, si l'Inde accepte de reprendre "les dizaines de milliers" d'étudiants qui restent après l'expiration de leur visa. Ambiance. 

A contrario, Theresa May a promis la création d'un service de visa "sur mesure" et "en procédure rapide" pour les indiens à patrimoine important qui voudraient s'établir au Royaume-Uni...

En parallèle, le Premier ministre voulait mettre en place une table ronde avec les dirigeants de Tata, un des plus importants conglomérats indiens. (Une usine de Tata Steel au sud du Pays de Galles, a un avenir incertain, avec 4 000 emplois en jeu.) Or, a-t-elle révélé aux journalistes, un "conflit d'agendas" a empêché la rencontre d'avoir lieu. 

Sur un voyage de trois jours, le Premier ministre s'est donc pris les pieds dans le tapis deux fois. Les relations internationales post-Brexit ne commencent pas dans le bonheur...

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