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Brexit : En France, les extrêmes exultent et les autres se désolent
©Reuters

Réactions

Les partis politiques français ont réagi ce matin, à leur manière, à la décision des citoyens britanniques.

C'est une onde de choc qui traverse l'Europe et, évidemment, l'ennemi naturel des Anglais : la France. Tous les partis et personnalités politiques ont réagi à ce tremblement de terre.

Manuel Valls : "Nous devons être à la hauteur des événements. Nous devons respecter le choix des Anglais." "Il faut rebâtir le projet européen, en répondant à ces questions : quel projet ? Avec quelles valeurs ? Quelle identité ? Quelles frontières ? (...) C'est ainsi que nos concitoyens pourront se réapproprier le projet européen."

Martine Aubry (PS) : "Le Royaume-Uni entre aujourd'hui dans une période d'incertitudes et de difficultés, qui en annonce sans doute d'autres pour toute l'Europe", a déclaré Martine Aubry, maire (PS) de Lille, dans un communiqué. "Jacques Delors a défini les principes d'une Europe digne de son destin: " la concurrence qui stimule, la coopération qui renforce, la solidarité qui unit ". C'est pour avoir négligé ces deux derniers piliers que l'Europe n'est pas à la hauteur des défis économiques, sociaux et écologiques."

Alain Juppé (LR) : "C'est un choc historique pour la Grande-Bretagne", a expliqué le maire (LR) de Bordeaux sur Europe 1. "Son peuple est souverain, il a fait son choix, à lui maintenant de gérer les défis qu'il va avoir à relever. Les messages viennent de partout, il y a un désamour des peuples européens pour l'Europe, qu'on peut comprendre. Elle apparaît comme une machine bureaucratique incompréhensible, impuissante à relancer la croissance et l'emploi, impuissante à contrôler nos frontières", a-t-il déclaré. "La plus grosse erreur que nous pourrions faire, ce serait de laisser entendre qu'à 27 [pays membres de l'Union européenne], on va continuer comme avant. On ne peut pas continuer comme avant. Il faut écrire une nouvelle page".

François Bayrou (Md) : "C'est une onde de choc terrible pour la Grande-Bretagne et qui va naturellement se propager en Europe et c'est une onde de choc qui appelle des réactions d'hommes d'Etat, pas de gens qui veulent suivre l'opinion. Des gens qui regardent les choses en face et qui proposent un chemin et un projet", a-t-il déclaré sur BFMTV et RMC.

François Fillon (LR) : "Je réclame une Europe recentrée sur des priorités stratégiques" a déclaré le député dans un communiqué. "Tout le reste doit être réellement rendu à la compétence des Etats. La subsidiarité et la géométrie variable doivent s'imposer sur l'uniformité actuelle. La souveraineté des nations doit être respectée. Le divorce entre l'Union et le Royaume uni doit être maîtrisé calmement, sans amertume.

Bruno Le Maire(LR) : "C'est la fin d'une certaine Europe et ce doit être le début d'une nouvelle Europe" a-t-il expliqué sur France Info. "C'est une chance historique pour la France de reprendre le leadership sur la construction européenne et de proposer très rapidement une réorientation de la construction européenne. Une Europe qui aurait des frontières, qui défendrait enfin ses intérêts économiques, une Europe qui serait capable de garantir la sécurité des citoyens européens."

Florian Philippot(FN) : "Il faut que François Hollande comprenne ce qui s'est passé et fasse le même référendum en France" a-t-il déclaré sur LCI.

Nicolas Bay (FN) : "C'est l'occasion de construire différemment l'Union européenne" a-t-il expliqué sur Europe 1. "Les Britanniques en avaient saisi les méfaits avant les autres : ils n'étaient pas dans Schengen, ils n'étaient pas dans l'Euro. Aujourd'hui, ils montrent de nouveau la voie."

Jean-Luc Mélenchon (FDG) : "L'union européenne, on la change ou on la quitte, l'heure du Plan B sonne en 2017" a expliqué le leader de la gauche radicale. "Ma candidature pour l'élection présidentielle est celle de la sortie des traités européens. Plus que jamais l'intérêt de notre pays est celui d'une politique de coopération sur le vieux continent et avec le monde plutôt que le libre-échange et la concurrence libre et non faussée."

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