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Présidentielle : Sarkozy se moque du "petit club des socialistes heureux"
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Raillerie politique

En hausse dans les sondages, le président-candidat était en meeting à Besançon ce vendredi.

Nicolas Sarkozy a fait le bonheur de ses partisans ce vendredi soir lors d'un meeting à Besançon. Il a évoqué les sondages et "le petit club des socialistes heureux".  Le président-candidat était visiblement satisfait de sa remontée dans les sondages à trois semaines du premier tour de la présidentielle.

"Lorsque je suis rentré en campagne, on m'a expliqué 'mais pourquoi vous allez en campagne ? C'est fini, vous avez perdu'", a-t-il lancé, "'vous avez vu les observateurs, vous avez vu les sondeurs, vous avez vu les pronostiqueurs, c'est pas la peine d'y aller, M. Sarkozy, c'est pas la peine, c'est fait'".
"Le lendemain où on m'a dit ça, j'ai vu un journal, il y avait M. Hollande qui disait: 'je suis le prochain président'. Ah! Je me suis dit 'il y a quelque chose qui a changé dans la Constitution de la Ve République, c'est plus les Français qui décident ?'", a poursuivi Nicolas Sarkozy.
"Je suis rentré en campagne avec la passion dont je suis capable. Et tout d'un coup je vois que les choses commencent à changer. Tout d'un coup je vois que les mines commencent à s'allonger. Et tout d'un coup je m'aperçois que certains qui étaient tout contents de faire campagne quand ils étaient tout seuls, ils trouvent que c'est plus compliqué quand je suis là", s'est amusé le chef de l'Etat, "oui, mais je suis là !"

"Pendant des mois, ils ont fait campagne ensemble. C'est Ségolène qui voulait pas de François qui voulait pas de Martine et qui était pas soutenu par Laurent", a moqué le président en référence à la primaire socialiste. "Ils m'avaient oublié, c'était fini, ils étaient tranquilles, ils avaient fait un petit club, le petit club des socialistes heureux, heureux de se regarder le nombril, heureux de se contenter, heureux de se féliciter", a-t-il ajouté.
"Imaginez la migraine. Tous les matins ils doivent se dire 'mon Dieu, il est encore en campagne'", a encore ironisé M. Sarkozy. Avant de conclure en promettant une belle surprise à ses adversaires.

Lu sur le Parisien.fr

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