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Chute historique de la bourse de Paris
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Mini-krach

Le CAC 40 termine en baisse pour la 10ème fois d'affilée. Sarkozy devait s'entretenir avec Merkel et Zapatero.

[Mise à jour le 5 août à 23h15]

Les rebondissements de la journée n'auront finalement rien changé à sinistrose qui régnait sur les bourses européennes depuis le début de la journée. Le CAC 40 a clôturé ce vendredi en baisse à 1,26%, pour la dixième fois d'affilée, une première depuis la création de l'indice en 1987.

Si Madrid et Milan ont réussi à limiter les frais avec des replis respectifs de 0,2 et 0,6%, Francfort et Londres ont accusé le coup, en baisse de 2,8 et 2,7% sur leurs indices Dax et Footsie-100

[Mise à jour le 5 août à 17h]

Après un bref rebond suite à l'annonce des chiffres du chômage américain en début d'après-midi, la Bourse de Paris s'est alignée sur la prudence de Londres, Francfort et New-York, oscillant timidement autour de l'équilibre.

D'après Reuters, Nicolas Sarkozy suit la situation "minute par minute" depuis son lieu de vacances varois du Cap Nègre. Il devait s'entretenir séparément avec la chancelière allemande Angela Merkel et le chef du gouvernement espagnol José Luis Zapatero dans l'après-midi.

Le blog du Monde.fr "L'Elysée côte jardin" indique par ailleurs que le président a demandé au ministre des finances François Baroin d'interrompre ses vacances. Ce-dernier devrait s'exprimer ce soir sur France 2.

[Mise à jour le 5 août à 15h]

Après une ouverture catastrophique, les bourses européennes se sont un peu ressaisies à la mi-journée, accueillant favorablement l'annonce d'Olli Rehn, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, d'une nouvelle étape dans le débat sur les obligations européennes : l'idée, qui fera l'objet d'un rapport de la Commission après l'été, est d'émettre des titres de dette communs aux États européens, comme le fait le Trésor américain, pour permettre aux pays en difficulté d'emprunter à des conditions acceptable sur les marchés.

Ce projet, en débat depuis un certain temps, a provoqué un regain d'intérêt avec les difficultés récentes de la zone euro, mais pâtit encore de l'hostilité de l'Allemagne, et du futur gouverneur de la Banque Centrale Européenne, Jens Weidmann.

Les marchés devraient également saluer les très bons chiffres du chômage américain divulgués en début d'après-midi : avec 117 000 emplois créés en juillet, le taux de chômage a reculé de 9,2 à 9,1%.

[Mise à jour le 5 août à 9h]

La dégringolade des bourses américaines et européennes a été suivie de près par les marchés asiatiques ce vendredi 5 août. Les Bourses de Tokyo et Séoul ont en effet abandonné près de 3,7% chacune, alors que Hong-Kong a ouvert en baisse de plus de 5%.

Après être brièvement passé sous la barre de 1,41 dollar, l'euro est reparti à la hausse par rapport à la monnaie américaine. L'or poursuit également sa flambée : malgré un petit repli aujourd'hui, il a établi hier un record historique de 1.681,72 dollars l'once.

Enfin, la chute des marchés et les perspectives décevantes de la croissance américaine ont fait lourdement chuter le prix du pétrole à New York : hier, le Brent a cédé 5,28%, à 107,25 dollars.

Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et José Luis Rodriguez Zapatero devraient par ailleurs s'entretenir aujourd'hui par téléphone pour tenter de faire face aux turbulences de la zone euro.

[Article publié le 4 août]

Baisse de presque 4 % à Paris et Madrid, d'environ 3,50 % à Londres Francfort, suspension des cotations à Milan... L'Europe boursière a vécu un jeudi après-midi morose, à la limite de la panique. Après une ouverture à la hausse jeudi matin à Paris, les choses se sont inversées dans la foulée de la prise de parole mensuelle de Jean-Claude Trichet.

Le patron de la BCE a laissé entendre que l'institution allait continuer à acheter des obligations d'Etats européens en difficulté, et que le taux directeur de l'institution serait maintenu à 1,5%. Alors que ces annonces avaient pour vocation de ramener le calme, les rumeurs persistantes voulant que la BCE ait acheté massivement des obligations portugaises et irlandaises ont déstabilisé les marchés jeudi.

La BCE semble vouloir faire baisser la pressions sur les pays en difficulté, sans grand succès en ce qui concerne le niveau des taux italiens ou espagnols, preuve que les investisseurs n'ont pas été rassurés par les derniers mouvements de la Banque centrale européenne.

La bourse de New York s'est elle aussi ouverte en forte baisse, à moins 2,96 % pour le Dow Jones. 

Lu sur Le Figaro

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