Barrage de Sivens : pour Nicolas Hulot, "il faut l'abandonner"<!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Hulot, défenseur de l'environnement et conseiller de François Hollande.
Nicolas Hulot, défenseur de l'environnement et conseiller de François Hollande.
©Reuters

Opinion

"Ce n’est pas une question d’écologistes contre agriculteurs, c’est simplement une question de bon sens", a assuré le conseiller de François Hollande dans une interview au Parisien, parue ce mardi 4 novembre.

Alors que la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal s’apprête à réunir élus, agriculteurs et associations écologistes pour tenter de "trouver des solutions" au tant décrié barrage de Sivens, Nicolas Hulot a accordé une interview au Parisien ce mardi 4 novembre. Et le conseiller de François Hollande en est certain, il faut abandonner le projet du barrage de Sivens. "Ce n’est pas une question d’écologistes contre agriculteurs, c’est simplement une question de bon sens. On aurait déjà dû le faire plus tôt, et étudier d’autres alternatives au barrage", assure-t-il. Car pour lui, le projet de barrage tarnais contesté localement depuis plusieurs années, "est certes légal, mais je ne suis pas sûr qu'il soit légitime (...) les procédures d'évaluation publique sont parfois de simples habillages, des simulacres où la parole des citoyens n'est pas prise en compte, tout comme les rapports d'experts", assure le défenseur de l'environnement. 

Interrogé sur la mort du jeune Rémi Fraisse, sur le site de Sivens, il déclare : "Ce que j’espère, c’est que derrière la mort tragique de ce jeune homme, on puisse donner un sens à son combat. La classe politique doit au moins à Rémi de comprendre pourquoi il était là, et ce qu’il défendait. Enfin, Nicolas Hulot profite de cet entretien pour fustiger les propos de Xavier Beulin ( président de la FNSEA), qui avait évoqué des "djihadistes verts". "Je ne veux pas engager de polémique, mais quand il parle ainsi, il ne devrait pas oublier certaines exactions commises au moment des manifestations contre l’écotaxe par les bonnets rouges. Que chaque responsable pèse bien ses mots et ne souffle pas sur les braises", met en garde l’écologiste.

Lu sur Le Parisien

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