Mal en point
Audition d'Alexis Kohler par le Sénat : l'essentiel de son intervention
Alexis Kohler, le secrétaire général de l'Elysée, était entendu ce matin par la commission d'enquête du Sénat dans le cadre de l'affaire Benalla.
Alexis Kohler était entendu ce matin par la comission d'enquête du Sénat dans le cadre de l'affaire Benalla. Le secrétaire général de l'Elysée, très proche d'Emmanuel Macron, a déclaré qu'il avait été informé de la vidéo et des faits reprochés à Alexandre Benalla le 2 mai dernier. L'ancien adjoint au chef de cabinet du président de la République aurait été immédiatement sanctionné par son supérieur, Patrick Strzoda. Un sanction -mise-à-pieds de quinze jours avec retenuesur salaire-prise dès la découverte de la vidéo et qui aurait été notifiée à l'intéressé le lendemain.
Cette sanction, M. Kohler, la juge alors proportionnée "compte tenu des éléments portés à notre connaissance à ce moment-là". Bien que les faits lui paraissent "inappropriés" et "choquants", le secrétaire général de l'Elysé a assuré aux sénateurs que le port d'un casque de police par Benalla, lui "semblait correspondre à la pratique habituelle" et que si la façon dont il était intervenu était "musclée" il n'avait pas portéde "coups violents" . Il a également précisé que si le comportement de Benalla constituait "une faute", il n'avait pas "provoqué de blessures" d'autant que le niveau de violence de ce 1er mai était exceptionnel. Enfin, si la justice n'avait pas été saisie, c'est d'après-lui, parce qu'il n'y avait pas assez d'éléments justifiant une saisine de l'article 40 (article qui stipule que le titulaire d'une autorité publique doit dénoncer, auprès du procureur de la République, les crimes ou délits dont il a connaissance).
Simultanément, Emmanuel Macron alors en déplacement en Hautes-Pyrénées a déclaré à l'AFP : "J'ai dit ce que j'avais à dire, c'est-à-dire que je crois que c'est une tempête dans un verre d'eau. Et pour beaucoup, c'est une tempête sous un crâne".
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