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Attentats de Paris : l'incroyable histoire du couple pris pour un commando terroriste "bis"
©Reuters

Improbable coïncidence

Alertés par des téléphones portables qui avaient "borné", les enquêteurs soupçonnaient très fortement que deux terroristes supplémentaires accompagnaient les commandos de Paris. Mais la réalité était tout autre.

L'histoire est à peine croyable. Dans le cadre de l’enquête sur les attaques du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, deux téléphones portables ont été "bornés" plusieurs fois tout près des lieux fréquentés par les terroristes. Les enquêteurs français et belges soupçonnaient donc très fortement que deux terroristes supplémentaires, encore non-identifiés, accompagnaient les commandos djihadistes.

Le Parisiena retracé les faits. Le 13 novembre, en toute fin d'après-midi, alors que les terroristes se préparent, un inconnu prend la route depuis la Belgique. A 21h10, il passe, sur l'autoroute, à proximité du Stade de France. C'est à ce moment précis qu'il reçoit un appel. Un timing qui interpelle : dix minutes avant que le premier des kamikazes se fasse exploser.

La personne qui vient de lui téléphoner depuis un portable français se trouve dans l'est parisien, non loin de la place de la Nation. Les deux personnes se donnent rendez-vous, vers l'avenue Philippe-Auguste, dans le XIe arrondissement. Ils s'y retrouvent à 21h30… Précisément l'heure où les terroristes passent à l'attaque dans des bars de cet arrondissement.

Alertés, les enquêteurs mettent le couple sur écoute après le drame. Et l'histoire se révèle en réalité bien différente de celle qu'imaginait les policiers… La femme, Mademoiselle C, est bien connue des services de police belges, mais pour des faits de prostitution. Au cours d’une audition, elle confie avoir rejoint le 13 novembre un ami, un Français de 26 ans. Elle ne pensait pas que sa route était si proche de celle des terroristes. L'ami français a confirmé cette version aux enquêteurs. L'affaire est close…ou pas.

Car l'histoire et les coïncidences ne s'arrêtent pas tout à fait là. Mademoiselle C a été en lien, par un contact commun, avec Jawad Bendaoud, le logeur de Saint-Denis. Le 14 novembre, cette femme a été contacté par un numéro belge. Ce dernier avait également appelé Jawad Bendaoud, dix jours auparavant. Les policiers pensaient que Jawad Bendaoud était en contact avec les commandos avant les attaques terroristes du 13 novembre, faisant de lui un complice. 

A LIRE AUSSI : Après l’horreur des attentats de Paris : que voulons-nous sauver ?

Lu sur Le Parisien

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