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Attentats de Nice : Manuel Valls dénonce la "trumpisation" de l'opposition
©Reuters

Point Trump

Dans les colonnes du Journal du Dimanche, le Premier ministre est revenu sur l'attentat et sur la façon dont il juge que l'opposition s'en est emparé.

Evidemment, il affirme ne pas vouloir faire de polémique. Il n'empêche que le Premier ministre Manuel Valls n'a pas retenu ses attaques contre les voix de l'opposition qui s'élèvent contre son action. Tout d'abord contre Christian Estrosi, qu'il accuse d'avoir manqué de dignité.

"Si Christian Estrosi, ancien maire de Nice, avait le moindre doute, il pouvait demander l’annulation du feu d’artifice. Il ne l’a pas fait. Il y a une différence nette entre la dignité d’Anne Hidalgo après les attentats de janvier et de novembre et l’attitude de Christian Estrosi."

Ce dernier avait remis en cause la préparation du feu d'artifice et avait demandé des comptes au gouvernement. Il était revenu sur la lettre qu'il avait envoyée au Président de la République, dans laquelle il lui demandait plus de moyens.

Manuel Valls a critiqué la "dérive démagogique" de "ceux qui étaient considérés comme modérés". Il visait certainement Henri Guaino ou Alain Juppé, qui avait déclaré le lendemain de l'attentat qu'on aurait pu éviter l'attentat.  

"Le rôle des responsables politiques c’est d’être dignes. Si certains dans l’opposition s’y refusent, si même ceux qui étaient considérés comme modérés participent à cette dérive démagogique, c’est très grave. Les Français ne l’accepteront pas."

Il a ensuite comparé ses opposants à Trump, le candidat très polémique des Républicains à la présidence des Etats-Unis d'Amérique. 

"La réponse à l'État islamique ne peut pas être la 'trumpisation' des esprits." a-t-il déclaré.

Pendant ce temps-là, Alain Juppé a nuancé son discours dans les colonnes du Parisien.

"Je ne fais de polémique avec personne. Je connais la difficulté de la tâche, mais le fatalisme n'est pas une politique. Nous pouvons faire plus et mieux même si, bien sûr, le risque zéro n'existera jamais."

Lu sur Europe 1

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