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Attentat sur les Champs-Elysées : le profil ultra-violent de l'assaillant
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Inquiétant

L'homme de 39 ans était connu des forces de l'ordre. Il avait été condamné à quinze ans de réclusion pour tentatives d'homicide volontaire sur un policier.

Il est soupçonné d'avoir tué un policier, d'en avoir blessé deux autres, ainsi qu'une touriste allemande. Karim C., 39 ans, abattu après la fusillade jeudi soir sur les Champs-Elysées, apparait comme un individu obsédé par l'idée de s'en prendre aux forces de l'ordre. L'homme, qui habitait à Chelles, en Seine-et-Marne, chez sa mère, était loin d'être un inconnu des services de police. En février 2005, il avait été condamné en appel à quinze ans de réclusion pour avoir tenté de tuer un élève gardien de la paix et le frère de celui-ci, après un accrochage alors qu'il se déplaçait au volant d'une voiture volée. Il avait grièvement blessé avec son revolver les deux frères qui tentaient de le rattraper. Deux jours plus tard, il avait tenté de tuer un autre policier dont il avait saisi l'arme durant sa garde à vue. ll sera remis en liberté conditionnelle au début des années 2010

Une vague de mystère entoure toujours les motivations de son acte de jeudi soir. Pour son entourage, l'homme n'était pas religieux.  Un de ses voisins a déclaré à l'AFP qu'il ne "savait même pas se servir d'une télécommande, alors aller sur Internet et contacter Daech, j'imagine pas !".  Un autre a indiqué : "Il avait une haine contre la police, contre la France. Il était marqué par la prison. Mais Daech, c'est n'importe quoi". 

Pourtant,  son acte a été aussitôt revendiquée par le groupe djihadiste État islamique (EI) qui l'a attribuée au combattant "Abu Yussef le Belge". Par ailleurs, selon des informations du Monde, l’assaillant abattu sur les Champs-Élysées a commencé à être repéré pour sa radicalisation à partir de décembre 2016.  Il était visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers. Il avait même été arrêté en février dernier et placé en garde à vue dans la ville de Meaux. Fautes de preuves, il avait été relâché.

Lu sur VSD

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