Attentat en Isère : cela "correspond très exactement aux mots d'ordre de Daech" selon le procureur de la République de Paris<!-- --> | Atlantico.fr
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Yassin Salhi avec les forces de la BRI
Yassin Salhi avec les forces de la BRI
©Reuters

Un point sur l'enquête

Il a également annoncé ce mardi qu'une information judiciaire était ouverte contre Yassin Salhi.

Pour la justice, cela ne fait pas de doute. Selon François Molins, le procureur de la République de Paris, Yassin Salhi avait un mobile "terroriste". Au cours d'une conférence de presse ce mardi, il a indiqué que l'attentat commis vendredi dans l'Isère par Yassin Salhi "correspond très exactement aux mots d'ordre de Daech" notamment dans la mise en scène de décapitation et l'envoi de photos pour une éventuelle revendication. Il a aussi détaillé les actes de l'homme de 35 ans. "Vers 8 heures, vendredi, Yassin Salhi a fait monter son employeur dans sa camionnette, prétextant un motif fallacieux, et l'a assommé d'un coup de cric, et étranglé d'une seule main, selon ses dires. Cinq cents mètres avant d'arriver à l'usine, il s'est arrêté, toujours selon ses dires, et est allé à l'arrière de la camionnette et a décapité son employeur" a expliqué François Molins.

Selon lui, la tentative de faire exploser une usine chimique, "ressemble à une opération martyr". Salhi a en revanche maintenu qu'il avait une "motivation personnelle" pour réaliser ces actes. Selon le parquet, "les investigations ont permis d'apprendre que Yassin Salhi avait été repéré dès 2003 par les services de renseignement. En 2003 et 2004, il s'est rendu au Maroc et en Arabie saoudite. Il est parti en Syrie avec femme et enfants en 2009".

En conséquence, le parquet de Paris a ordonné l'ouverture d'une information judiciaire relative au meurtre d'un chef d'entreprise et à l'attaque du site de gaz industriels, notamment du chef d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste. Le parquet a également requis le placement en détention provisoire de l'auteur présumé des faits.

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