Attentat de Nice : Manuel Valls sous les sifflets, les huées et les quolibets avant la minute de silence<!-- --> | Atlantico.fr
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Eric Ciotti, président LR du conseil général des Alpes- Maritimes, Manuel Valls, le Prince Albert II de Monaco et le président LR de la région PACA Christian Estrosi à Nice pour une minute de silence suite à l'attentat du 14 juillet, le 18 Juillet 2016.
Eric Ciotti, président LR du conseil général des Alpes- Maritimes, Manuel Valls, le Prince Albert II de Monaco et le président LR de la région PACA Christian Estrosi à Nice pour une minute de silence suite à l'attentat du 14 juillet, le 18 Juillet 2016.
©REUTERS/Pascal Rossignol

Malaise

À midi ce 18 juillet, la France s'est figée à l'unisson pour un moment de recueillement en hommage aux victimes de l'attentat du 14 juillet. En déplacement à Nice pour l'occasion, le Premier ministre a été copieusement sifflé par la foule.

Partout en France à midi ce lundi, la France meurtrie par le massacre du 14 juillet à Nice retenait son souffle, par respect pour les personnes tombés sous le semi-remorque assassin de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, qui avait balayé la foule après le feu d'artifice le jour de la Fête nationale.

Sur cette même promenade des Anglais, lieu du drame, encore parsemé de fleurs et de peluches en hommage à la dizaine d'enfants et d'adolescents morts ce soir-là, sifflets, quolibets et huées ont accompagné Manuel Valls dès son arrivée : "Assassins !", "démission !", "C'est vous les terroristes !", pouvait-on entendre parmi les personnes rassemblées pour la minute de silence.

La bronca populaire s'est arrêtée dès le coup de canon annonçant le début de la minute de silence. En conclusion de ses soixante secondes de recueillement teinté de colère, le public a conclu sur une Marseillaise.

Le départ de la délégation gouvernementale officielle a ensuite été de nouveau sifflé, sous les hourras et les applaudissements que la foule a plutôt choisi de réserver aux forces de l'ordre, ainsi qu'aux équipes de secours.

La veille, le Premier ministre avait fustigé la "trumpisation" de l'opposition. Ce à quoi le député Les Républicains des Alpes-maritimes Éric Ciotti, qui a accueilli M. Valls sur les lieux aux côtés du président LR de région PACA Christian Estrosi, répond, via les réseaux sociaux : "Valls dénonce avec démagogie et mensonge “la Trumpisation” des esprits mais ce que ne veulent plus les Français c'est la Hollandisation", écrit-il sur son compte Twitter peu de temps après la minute de silence ce lundi.

Lire aussi : Attentat de Nice : une cocotte minute nommée France ? Terrorisme, risques de représailles incontrôlées et escalade généralisée de la violence, le sondage qui fait peur

Lu sur France Info

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