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Attentat de Berlin : Anis Amri aurait traversé la France lors de sa fuite
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L'auteur présumé de l'attentat de Berlin a été abattu en Italie cette nuit. Les enquêteurs ont retrouvé dans son sac à dos un billet de train ralliant Chambéry à Milan.

Anis Amri, l’homme suspecté de l’attentat sur un marché de Noël à Berlin a été abattu à Milan, dans la nuit de jeudi à vendredi. Il avait pris la fuite après l'attentat revendiqué par le groupe terroriste Daesh.

Abattu lors d'un contrôle de routine

Alors que la police le pensait toujours en Allemagne, en raison d'une série de dysfonctionnements, il a eu 30 heures pour disparaître. Un avis de recherche allemand et européen a été lancé contre lui mercredi.

La fin de sa cavale a sonné dans la nuit du jeudi au vendredi à Milan, en Italie, où il a été abattu lors d’un simple contrôle de routine. Selon le ministre italien de l’Intérieur, Marco Minniti, le djihadiste présumé a sorti une arme en voyant les deux policiers s’approcher et a immédiatement tiré, blessant légèrement l'un d'eux. "Cette personne est sans l’ombre d’un doute Anis Amri", a insisté l’homme politique.

Une enquête est en cours pour savoir s'il a bénéficié de complicités.

Un passage par la France

Les enquêteurs savent un peu plus sur son périple. C'est dramatique pour la police allemande puisque des images de vidéosurveillance montrent le terroriste mardi à 3h49 du matin – soit 8 heures environ après l’attentat – devant une mosquée de la capitale allemande soupçonnée d’être un centre de recrutement pour les djihadistes berlinois. Il était donc sous le nez des autorités allemande pendant plusieurs heures. Son parcours suivant reste cependant un peu flou.

Selon les médias italiens, les policiers auraient retrouvé dans son sac à dos un billet de train ralliant Chambéry à Milan. Ainsi, le terroriste pourrait être passé par Chambéry, en France pour aller à Milan, en passant par Turin. Les enquêteurs italiens pensent qu'il cherchait peut-être à rejoindre l’Italie du sud.

La protection des frontières est-elle à remettre en question ?

Ce tueur aurait donc transité par la France alors que les frontières étaient protégées. Beaucoup de questions restent en suspens : a-t-il traversé l’Allemagne, puis la Suisse ? Arrivait-il de Paris ? Par quel moyen de transport ? Cité par Europe 1, Alain Juillet, ancien directeur du renseignement à la DGSE et président de l'académie de l'intelligence économique, assure que l'"on ne peut pas contrôler chaque voiture, chaque train, c’est totalement illusoire". "Les contrôles se font principalement sur les véhicules qui arrivent en France et non ceux qui en partent", explique Europe 1.

Avant de s'installer en Allemagne en juillet 2015, Anis Amri avait passé quatre ans en Italie peu après être arrivé de Tunisie sur l'île de Lampedusa en 2011. Il avait été condamné pour avoir mis le feu à une école.

>>> À lire aussi : Pourquoi il est si difficile d’empêcher l’État Islamique de réussir à creuser le fossé entre les Européens musulmans et les autres

Lu sur Europe 1

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