Attentat à Paris : que sait-on du suspect qui a été interpellé ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Des soldats français assurant la sécurité de la ville, à Paris - Photo AFP
Des soldats français assurant la sécurité de la ville, à Paris - Photo AFP
©LUDOVIC MARIN / AFP

Assaut meurtrier

Samedi soir, une agression au couteau et au marteau a fait un mort et deux blessés. Depuis, le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête.

Un homme de 23 est mort. Il a été tué dans la soirée du samedi 2 décembre 2023, à proximité de la tour Eiffel, à Paris. Ressortissant allemand et philippin, il voyageait avec sa compagne au moment des faits, indique Le Monde, sur la base des récentes déclarations de Gérald Darmanin. Sa compagne n’a pas été attaquée physiquement, a d’ailleurs fait savoir le ministre de l’Intérieur. Ce n’est pas le cas, malheureusement, des deux autres victimes. Deux sexagénaires, l’une de nationalité française et l’autre britannique, ont également été assaillie à l’aide d’un marteau. Fort heureusement, leurs jours ne sont à priori pas en danger.

Le Parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête, poursuit le quotidien du soir, qui indique également que le suspect qui a été interpellé, Armand R, a déjà été condamné pour terrorisme en 2018. Il est né en France en 1997 de parents iraniens et réside actuellement en Essonne. Matthieu Valet, porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP) décrit “une personne qui est radicalisée, avec des problèmes psychiatriques lourds”, au micro de France Info. “C'est un cocktail explosif très difficile à détecter et à arrêter pour les services de renseignement", ajoute-t-il. 

Le suspect est d’ailleurs fiché S après une première condamnation en 2016 pour préparation d’une attaque. Il est sorti de prison en 2020 et son profil était conservé "dans un fichier qui permet l'obligation de pointer dans un commissariat, une gendarmerie" ainsi que "de montrer qu'il était bien sur le territoire national et qu'il suivait le contrôle auquel il était astreint", conclut le commissaire.

Le Monde

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