Attaque contre Salman Rushdie : l'Iran dément « catégoriquement » tout lien avec l'assaillant<!-- --> | Atlantico.fr
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Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, s'exprime lors d'une conférence de presse à Téhéran, le 13 juillet 2022.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, s'exprime lors d'une conférence de presse à Téhéran, le 13 juillet 2022.
©ATTA KENARE / AFP

Réaction du régime iranien

L'Iran a démenti lundi tout lien avec l'assaillant qui a poignardé vendredi l'écrivain britannique Salman Rushdie. « Personne n'a le droit d'accuser la République islamique d'Iran », a affirmé Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires Étrangères iranien.

L'Iran a démenti « catégoriquement », ce lundi 15 août, tout lien avec Hadi Matar, l'assaillant qui a poignardé vendredi Salman Rushdie.

« Personne n'a le droit d'accuser la République islamique d'Iran », a précisé Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires Étrangères dans la première réaction officielle de Téhéran suite à l'attaque contre l'écrivain britannique.

« Dans cette attaque, seuls Salman Rushdie et ses partisans mériteraient d'être blâmés et même condamnés », a-t-il néanmoins confié lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Téhéran. « En insultant les choses sacrées de l'islam et en franchissant les lignes rouges de plus d'un milliard et demi de musulmans et de tous les adeptes des religions divines, Salman Rushdie s'est exposé à la colère et à la rage des gens », a-t-il confié.

Salman Rushdie, poignardé une dizaine de fois vendredi par un homme d'origine libanaise, va aujourd'hui un peu mieux selon ses proches.

En 1988, il avait embrasé une partie du monde musulman avec la publication des « Versets sataniques », roman jugé par les plus rigoristes comme blasphématoire à l'égard du Coran.

Un an plus tard, le fondateur de la République islamique d'Iran, l'Ayatollah Khomeyni, émettait une fatwa appelant au meurtre de l'écrivain. Depuis lors, la fatwa n'a jamais été levée et beaucoup de ses traducteurs ont subi des attaques.

« La colère manifestée à l'époque (...) ne s'est pas limitée à l'Iran et à la République islamique. Des millions de personnes dans les pays arabes, musulmans et non musulmans ont réagi avec colère », a précisé ce lundi le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes.

Le Figaro

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