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Attaque chimique en Syrie : la Russie aurait des preuves de l'implication des rebelles
©Reuters

Enquête

La Russie a accusé, ce mercredi, les inspecteurs de l'ONU, d'avoir remis un rapport biaisé sur les attaques chimiques du 21 août.

La Russie et les pays occidentaux continuent d'étaler leurs divergences à propos du dossier syrien. Dernier rebondissement, la Russie a accusé, mercredi 18 septembre, les inspecteurs de l'ONU d'avoir remis un rapport biaisé sur les attaques chimiques du 21 août. Moscou affirme, en outre, avoir reçu des éléments de la part du régime syrien prouvant que ce sont les rebelles qui ont fait usage d'armes chimiques.

Le vice-ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Riabkov, en visite à Damas, s'est déclaré déçu "de l'approche qui a été celle du secrétariat de l'ONU et des inspecteurs de l'ONU qui se trouvaient en Syrie, qui ont préparé leur rapport de manière sélective et incomplète sans prendre en compte des éléments que nous avions à plusieurs reprises signalés. Sans avoir un tableau complet de ce qui se passe ici, on ne peut considérer les conclusions auxquelles sont parvenues les inspecteurs de l'ONU que comme des conclusions politisées, de parti pris et unilatérales."

Mercredi, Bachar Al-Assad a remercié Moscou pour son soutien face à "l'attaque féroce" contre Damas et a indiqué que la position russe peut contribuer à un nouvel équilibre mondial.

Des diplomates des cinq membres permanents du Conseil de sécurité – Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne – doivent poursuivre les débats, mercredi, sur un projet de résolution à l'ONU pour accompagner l'accord russo-américain sur la destruction des armes chimiques syriennes. Washington, Paris et Londres plaident pour une résolution "robuste" et "contraignante". François Hollande a rappelé mercredi qu'elle ne devait pas être "vague dans ses objectifs".

Le chef des inspecteurs de l'ONU, Aake Sellström, a annoncé qu'ils vont retourner "bientôt" en Syrie même si le "calendrier n'est pas encore établi". "Le rapport qui a été présenté était un rapport partiel. Il y a d'autres accusations qui ont été formulées auprès du secrétaire général des Nations unies, qui remontent au mois de mars, contre les deux parties". Selon lui, "13 ou 14 accusations" méritent une enquête.

lu sur Le Monde.fr

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