Arnaud Montebourg veut préparer "le CAC 40 du futur"<!-- --> | Atlantico.fr
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Arnaud Montebourg, ministre de l'Economie
Arnaud Montebourg, ministre de l'Economie
©Reuters

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"Nous allons réunir une équipe de France de 40 PME, qui seront sélectionnées durant l'été avec la volonté de s'engager dans une accélération de leur taille", a assuré le ministre de l'Economie ce mardi 24 juin à Bercy.

"Le CAC 40 du futur". C'est ce qu'a imaginé l'ambitieux Arnaud Montebourg ce mardi 24 juin à Bercy, à l'occasion de la présentation d'une étude réalisée par Bpifrance et la Direction Générale de la Compétitivité, de l'Industrie et des Services (DGCIS) sur les perspectives économiques des ETI. "Nous allons réunir une équipe de France de 40 PME, qui seront sélectionnées durant l'été avec la volonté de s'engager dans une accélération de leur taille", a assuré le ministre de l'Economie, certain que "nos PME peuvent devenir des champions mondiaux". Pour cela, il faudra concentrer tous les efforts de conseils, financement, accompagnement, sur un noyau dur d'entreprises, triées sur le volet,dans le but de les faire monter en gamme rapidement. "Nous avons des incubateurs et des accélérateurs de start-up. Nous n'en avons pas pour les PME. C'est ce que nous allons mettre en place. Ces PME seront aidées à exporter, innover et croître. Nous allons les mettre sous la tente à oxygène pour en faire très vite des ETI", a notamment expliqué Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, premier impliqué dans ce projet.

L'idée est de monter une sorte «"d'opération commando, en sélectionnant un petit nombre de PME, et de susciter leur hypercroissance en combinant tous les moyens", a détaillé Pascal Faure, patron de la DGCIS. L'État vise déjà les PME susceptibles de changer d'échelle, grâce aux directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi. "Nous allons puiser dans ce vivier celles qui paraissent les mieux préparées pour sprinter" a-t-il ajouté. L'Hexagone compte d'importantes ETI (entreprises à tailles intermédiaires), mais elles restent trop peu nombreuses: elles ne sont que 4 794 en France, contre 12 000 en Allemagne, 10 500 en Grande-Bretagne et 8 000 en Italie. 

L'enjeu est de taille. En effet, les ETI pèsent 28% du chiffre d'affaires total des entreprises. Elle représentent 45% des recrutements de cadres, 26% des dépenses de recherche et développement et 34% des exportations. Après une mauvaise année 2013, les ETI prévoient une hausse de leur activité en 2014, une reprise des investissements et des exportations, surtout dans l'industrie, d'après la dernière enquête de conjoncture de Bpifrance et la DGCIS réalisée en mars 2014. Par ailleurs, un quart d'entre elles prévoient d'embaucher en France cette année.

Lu sur Le Figaro

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