Arnaud Montebourg : "la finance, c'est comme le cholestérol"

Face à François Hollande, Arnaud Montebourg a bien l'intention de dépasser le chef d'État sur sa gauche. Mais le virage s'annonce serré. Après "l'ennemi, c'est la finance" voici : "la finance, ce n'est pas un adversaire. La finance, il y a la bonne et la mauvaise, c'est comme le cholestérol." Sur BFM Business, le candidat socialiste a ainsi tenté de se démarquer de son ancien président. "Il y a celle qui spécule, qui est sur les marchés, qui ne s'intéresse pas au long terme, qui est trop gourmande. Et puis il y a celle qui est patiente, qui est sur le long terme, qui s'intéresse à l'économie réelle, à l'industrie, à la production, celle-là on en a besoin" résume l'ancien ministre.

En revanche, le candidat de gauche espère "faire changer les comportements de la finance", souhaitant que les banques "financent l'économie réelle". Et il se dit prêt à nationaliser le secteur si besoin. "Nous devrons peut-être le faire si nous n'obtenons pas que le système bancaire se réforme comme nous le souhaitons."