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Areva : des erreurs dans 
l'acquisition d'UraMin, 
mais pas de fraude
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Règlements de comptes entre amis

Les accusations lancées contre Anne Lauvergeon sont abandonnées.

Mardi soir, Areva a publié les conclusions de l'audit mené depuis des mois sur UraMin. Le rachat en 2007 de cette société minière, pour un montant de 2,5 milliards de dollars, est l'origine d'un scandale au sein du groupe français. Ce dernier a lancé une étude sur les conditions d'acquisition et d'exploitation d'UraMin après le départ de sa présidente, Anne Lauvergeon.

Le comité du conseil de surveillance n'a donc pas trouvé "d'éléments accréditant la thèse de manoeuvres frauduleuses", indique Areva. Mais le comité précise toutefois que les dysfonctionnements mis en lumière devraient conduire à une révision "en profondeur" de la gouvernance du groupe, afin de s'assurer que les décisions "touchant à des acquisitions ou à des investissements importants soient à l'avenir instruites et validées dans des conditions garantissant une meilleure sécurité juridique et financière".

Mardi soir, Anne Lauvergeon a publié un communiqué dans lequel elle se félicite des conclusions de l'audit. "J'observe que l'intérêt stratégique de l'acquisition d'Uramin est reconnu", écrit-elle, prenant également note de "la disparition complète de toutes les accusations formulées" contre elle. "Areva vient de reconnaître l'inanité des attaques menées ces derniers mois". 

Ces derniers mois ont en effet été marqués par un affrontement entre l'ancienne patrone du groupe, son successeur Luc Oursel et Sébastien de Montessus, membre du directoire d'Areva. Ce dernier avait recruté un détective chargé d'espionner Anne Lauvergeon et son mari, en avril 2011. Ces derniers ont déposé plainte en décembre. D'après le magazine Capital, Sébastien de Montessus devrait remettre sa démission.


Lu sur Le Monde.fr

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