Bien dans ses pompes
Arcangues : fin de l'ultimatum pour le maire qui refuse le mariage pour tous
Après la plainte d'un couple gay que Jean-Michel Colo refuse de marier, ce dernier a été convoqué par le sous-préfet de Bayonne, Patrick Dallenes, qui lui a demandé d'appliquer la loi de la République.
Aujourd'hui c'est la fin de l'ultimatum. Le maire d'Arcangues doit prendre sa décision : mariera ou mariera pas ? Après la plainte d'un couple gay que Jean-Michel Colo refuse de marier, ce dernier a été convoqué par le sous-préfet de Bayonne, Patrick Dallenes, qui lui a demandé d'appliquer la loi de la République. A l'issue de cet entretien, le maire a indiqué que le sous-préfet lui avait donné "un petit sursis jusqu'à jeudi", jour où il doit se réunir avec ses adjoints.
A la sortie de son entretien avec le préfet, le maire de la commune basque a confirmé qu’il ne céderait rien. Selon Sud Ouest il a lancé : « Je suis bien dans mes pompes et en phase avec ma conscience. »
Fin mai, le maire divers droite avait déjà affirmé dans Le Figaro : «J'irai jusqu'à la potence ! Je ne donne pas de leçons, je n'incite pas d'autres maires à suivre mon exemple, mais je n'appliquerai pas une loi illégitime.»
S'il persiste, voici les options possibles pour lui :
- Aller jusqu’à une procédure judiciaire, en bénéficiant d’un avocat : s’il choisit cette solution, alors Jean-Michel Colo sera attaquable. Et passible d’une peine maximale de cinq ans de prison, 75 000 euros d’amende… ou la révocation.
- Accepter de déléguer son pouvoir d’officier d’État civil à deux conseillères municipales prêtes à marier le couple gay d’Arcangues.
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