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Arabie saoudite et Iran : la communauté internationale continue de tenter d'apaiser les tensions
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Keep calm

Mercredi soir, Washington, Moscou et les pays européens ont renouvelé leurs appels au calme.

Le Moyen-Orient reste sous tension. Depuis l'exécution d'un dignitaire chiite saoudien, dressant face à face l'Arabie saoudite sunnite et l'Iran chiite, cette zone du globe est au coeur de toutes les inquiétudes. Cette exécution qui avait été suivie par des attaques contre l'ambassade saoudienne à Téhéran et un consulat saoudien à Machhad pourrait être à l'origine d'un grave chaos. Mercredi soir, Washington, Moscou et les pays européens ont renouvelé leurs appels au calme. De plus, sur le plan économique, cette crise diplomatique entre ces deux importants producteurs de brut reste un facteur affectant les prix du pétrole donc inquiétant.

Mercredi toujours, les diplomates iraniens en poste en Arabie saoudite et leurs familles sont rentrés à Téhéran, où le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a demandé à Ryad d'arrêter "de créer des tensions" dans la région. L'Iran a "toujours recherché la paix (...) avec ses voisins", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse avec son homologue irakien Ibrahim Jaafari, en visite à Téhéran.

A Bagdad, environ 2 000 membres et partisans des puissantes milices chiites ont manifesté mercredi contre l'Arabie saoudite. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a jugé mercredi que ces exécutions relevaient "des affaires intérieures de l'Arabie saoudite". Quelques heures plus tard, le président iranien Hassan Rohani a réitéré sa condamnation des attaques contre les représentations saoudiennes, demandant en même temps à l'Arabie saoudite "de renoncer à la mauvaise direction" qu'elle a prise, selon lui.

La décision de Ryad de rompre ses relations avec l'Iran a été suivie par Bahreïn, le Soudan puis Djibouti mercredi. Les Émirats arabes unis ont eux décidé de réduire leurs relations diplomatiques avec Téhéran, et le Koweït, tout comme le Qatar, ont rappelé leur ambassadeur en Iran. La Jordanie a de son côté convoqué mercredi l'ambassadeur iranien à Amman. 

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