Après son sketch sur Netanyahou, Guillaume Meurice a été entendu par la police judiciaire de Paris<!-- --> | Atlantico.fr
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Guillaume Meurice a été entendu ce mardi par la police dans le cadre d’une enquête pour provocation à la haine et injure publique aggravée suite à ses propos sur le Premier ministre israélien.
Guillaume Meurice a été entendu ce mardi par la police dans le cadre d’une enquête pour provocation à la haine et injure publique aggravée suite à ses propos sur le Premier ministre israélien.
© Lionel BONAVENTURE / AFP

France Inter

Cette audition fait suite à un sketch sur France Inter. L’humoriste avait désigné le Premier israélien Benjamin Netanyahou comme « un nazi sans prépuce ».

Un mois après son sketch sur le Premier ministre israélien, l’humoriste Guillaume Meurice a été entendu ce mardi par la police dans le cadre d’une enquête pour provocation à la haine et injure publique aggravée, selon les précisions du parquet de Nanterre. 

« L’audition libre qui a eu lieu aujourd’hui (mardi) s’inscrit dans le cadre d’une enquête ouverte […] pour provocation à la haine et injure publique aggravée, suite à un dépôt de plainte de l’OJE (Organisation juive européenne) en date du 6 novembre », a dévoilé le ministère public.

Guillaume Meurice a posté mardi sur X l’en-tête du procès-verbal de sa convocation par la police judiciaire parisienne en commentant :

« C’est l’histoire d’un mec… Qui fait des blagues en 2023. »

Le 29 octobre dernier, l’humoriste avait qualifié à l’antenne de France Inter le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou de « sorte de nazi mais sans prépuce ».

Son employeur l’a sanctionné d’un « avertissement », mais la PDG de Radio France Sibyle Veil a affirmé dans une interview à La Tribune Dimanche ne pas avoir souhaité le licencier, pour « ne pas envoyer un signal que certains se seraient empressés d’instrumentaliser ».

Dans cette affaire, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a été saisie à la fin du mois d’octobre.

Sud-Ouest

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