Anne Hidalgo veut faire voter les lycéens pour les élections européennes à Paris

La valeur n'attend point le nombre des années. Dans un entretien accordé au Monde, la maire de Paris annonce sa volonté de faire voter les jeunes Parisiens de 16 à 18 ans issus de 12 lycées municipaux pour les prochaines élections européennes. Un scrutin parallèle qui n'a aucune valeur officielle mais qui se veut une expérience pour l'avenir.

Cette idée fait suite à la proposition d'un « collectif de Sciences Po » selon Anne Hidalgo qui défend « la sensibilité à la question européenne » des jeunes qui « voient que leur avenir se joue aussi à cette échelle, et veulent participer à la définition de leur destin ». Pour la Maire de Paris, la jeune génération est « extrêmement lucide sur (son) avenir », s'appuyant notamment sur la grève pour le climat organisée le 15 mars dernier pour justifier ses propos.

Si Anne Hidalgo affirme que « 16 ans, c’est le bon âge pour prendre de bonnes habitudes en matière de démocratie », elle rappelle que les voix ne seront pas intégrées au scrutin national et que les résultats seront dévoilés après les résultats officiels.

Face aux accusations de récupérations d'un nouvel électorat, elle se défend en rappelant que « Les jeunes sont libres » et qu'il « ne s’agit pas de tendre une perche à quiconque, mais de permettre à la démocratie de fonctionner et à la République de ne pas s’effondrer ».La valeur n'attend point le nombre des années. Dans un entretien accordé au Monde, la maire de Paris annonce sa volonté de faire voter les jeunes Parisiens de 16 à 18 ans issus de 12 lycées municipaux pour les prochaines élections européennes. Un scrutin parallèle qui n'a aucune valeur officielle mais qui se veut une expérience pour l'avenir.

Cette idée fait suite à la proposition d'un « collectif de Sciences Po » selon Anne Hidalgo qui défend « la sensibilité à la question européenne » des jeunes qui « voient que leur avenir se joue aussi à cette échelle, et veulent participer à la définition de leur destin ». Pour la Maire de Paris, la jeune génération est « extrêmement lucide sur (son) avenir », s'appuyant notamment sur la grève pour le climat organisée le 15 mars dernier pour justifier ses propos.

Si Anne Hidalgo affirme que « 16 ans, c’est le bon âge pour prendre de bonnes habitudes en matière de démocratie », elle rappelle que les voix ne seront pas intégrées au scrutin national et que les résultats seront dévoilés après les résultats officiels.

Face aux accusations de récupérations d'un nouvel électorat, elle se défend en rappelant que « Les jeunes sont libres » et qu'il « ne s’agit pas de tendre une perche à quiconque, mais de permettre à la démocratie de fonctionner et à la République de ne pas s’effondrer ».