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Anne Hidalgo doit trouver 400 millions d’euros pour boucler le budget 2015 de Paris
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La nouvelle maire PS de Paris devait faire adopter en Conseil de Paris, lundi, le budget supplémentaire de la capitale pour cette année.

Le Conseil de Paris devait voter lundi un budget supplémentaire "sobre", placé "dans un contexte financier difficile". La Ville de Paris a finalement adopté son budget supplémentaire pour 2014, avec des nouvelles dépenses de fonctionnement à hauteur de 73 millions d'euros et 150 millions d'euros d'investissements supplémentaires.

Presque cent jours après son élection à la Mairie de Paris, celle qui a remplacé Bertrand Delanoë a admit qu’il lui manquait 400 millions pour boucler son budget 2015 à l’automne. Critiquée depuis plusieurs semaines par la droite et accusée d'avoir menti sur les comptes de la ville pendant la campagne municipale, des élus de droite ont même sorti un document qui attesterait de ce "mensonge" lors du Conseil de Paris.

Nathalie Koscisuco Morizet a parlé d'une "entourloupe" pour camoufler les 400 millions d'euros. "Cette note démontre que le programme d'investissements de la Ville n'est pas finançable dans les clous avec les recettes telles qu'elles sont prévues", a précisé l'ancienne ministre.

Pour justifier ce trou financier, la Ville de Paris se base sur une hausse de la péréquation, estimée à 50 millions d’euros et une nouvelle baisse des dotations, autour de 200 millions. "Cette situation était totalement prévisible. Bertrand Delanoë a laissé une bombe à retardement", a déclaré Jean-François Legaret, le maire UMP du premier arrondissement.

Pour essayer de combler ce "gap", l'Assemblée a accordé, au mois de juin, la possibilité aux communes d'augmenter jusqu'à 8 euros la taxe hôtelière, aujourd'hui estimée à 1,50 euro. Quelques jours plus tard, les députés ont voté la création d'une taxe de séjour supplémentaire de 2 euros pour l'Ile-de-France. 

Mais Laurent Fabius, le ministre des affaires étrangères chargé du tourisme, est revenu sur cette mesure. Il a jugé "impératif de renoncer à ces hausses totalement contraires à la promotion du tourisme, une priorité pour l'emploi et l'équilibre extérieur de la France". Un couac gouvernemental qui a poussé Manuel Valls à reconnaître, sur RTL, que l'augmentation de cette taxe était "trop importante"

Mais Anne Hidalgo n'a pas l'intention d'abandonner le combat pour parvenir à boucler le budget de Paris. "Si vous dites à quelqu'un qui va dans un palace à 600 euros la nuit qu'il va s'acquitter de 4 ou 5 euros au lieu de 90 centimes, je suis sûre qu'il viendra quand même" a-t-elle affirmé dimanche dernier lors de l'émission du Grand Jury sur RTL, LCI et Le Figaro.

lu sur lefigaro

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