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Algérie : le président Abdelaziz Bouteflika a remis sa démission
©RYAD KRAMDI / AFP

La fin d’une ère

Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a remis officiellement ce mardi soir au président du Conseil constitutionnel sa décision de mettre fin à son mandat. Cette information a été communiquée auprès de l'agence de presse algérienne (APS) par la présidence de la République. Une page se tourne en Algérie.

L'agence officielle algérienne APS rapporte ce mardi soir que le président Abdelaziz Bouteflika a présenté sa démission au Conseil constitutionnel.

"Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a notifié officiellement au président du Conseil constitutionnel, sa décision de mettre fin à son mandat en qualité de président de la République, a-t-on appris mardi auprès de la présidence de la République".

Le président Abdelaziz Bouteflika a officiellement décidé de mettre fin à son mandat en qualité de président de la République. Cette information a été communiquée par l'agence de presse algérienne APS. Le chef de l’Etat algérien n’a donc pas attendu le 28 avril.

Le chef d'état-major des forces armées, le général Ahmed Gaïd Salah, avait déjà demandé ce mardi à ce que que le président de la République soit, sans attendre, déclaré inapte à diriger le pays.

Abdelaziz Bouteflika a été victime d’un AVC en 2013. Il était à la tête du pays depuis deux décennies. Après la mobilisation des Algériens dans les rues, il avait renoncé en mars à briguer un cinquième mandat et avait annoncé le report de l'élection présidentielle.

Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a donc démissionné ce mardi.

Dans un communiqué, le chef d'état-major algérien, Ahmed Gaïd Salah, avait fait la déclaration suivante ce mardi, avant cette décision du président algérien :

"Nous estimons qu’il n’y a plus lieu de perdre davantage de temps et qu’il faut appliquer immédiatement la solution constitutionnelle proposée, à savoir la mise en application des articles 7, 8 et 102 et entamer le processus garantissant la gestion des affaires de l’Etat dans le cadre de la légitimité constitutionnelle. Nous soutiendrons le peuple jusqu'à ce que ses revendications soient entièrement et totalement satisfaites."

C'est le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, qui va assurer la période de transition durant une période de 90 jours maximum, selon la Constitution. Une élection présidentielle doit être organisée au cours de cette période de 90 jours, selon la Constitution. Le chef de l'Etat par intérim ne peut être candidat à cette élection. Le gouvernement ne peut être ni démis ni remanié avant l'élection d'un nouveau président de la République. Si le Premier ministre est candidat à la présidentielle, il est automatiquement démissionnaire et remplacé par un membre du gouvernement désigné par le chef de l'Etat par intérim.

RFI

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