C'est vert clair
Alexander Van der Bellen, premier président d'Autriche soutenu par Les Verts
Après dépouillement final lundi, le candidat indépendant de gauche l'emporte de 31.026 voix sur le candidat d'extrême-droite.
Ce lundi 23 mai, Cécile Duflot, présidente du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, et députée de Paris, exulte sur le réseau social Twitter.
RT @rdandoy pour une poignée de votes, Alexander van der Bellen devient président d'#Autriche (2è Pdt vert d'Europe) pic.twitter.com/NyaO4wWh4K
— Cécile Duflot (@CecileDuflot) 23 mai 2016
Toute l'Autriche, et une bonne partie de la France, était suspendue depuis lundi matin à l'avancée du dépouillement des bulletins de vote du second tour de l'élection présidentielle autrichienne, qui a eu lieu la veille. Dimanche soir, les résultats ne permettaient pas de départager le populiste Norbert Hofer de son rival Alexander Van der Bellen, ancien porte-parole fédéral des Verts autrichiens, aujourd'hui sans étiquette politique.
Avec 50,3% des suffrages, Alexander Van der Bellen, 72 ans, économiste sans étiquette et ancien député des Verts autrichiens devient donc le 31e chancelier fédéral d'Autriche, premier indépendant politique à occuper ce poste depuis la création de la première république d'Autriche en 1918, et après une alternance constante du Parti social-démocrate (SPÖ) et du Parti populaire autrichien (ÖVP) depuis 1945 à la tête de l'Etat.
@EuropeElects they said nothing?
— Pat | King Ragnos (@Lint_Pak) 23 mai 2016
Les résultats définitifs doivent être communiqués à 17h, annonce le ministère autrichien de l'Intérieur.
Selon les premières sources, le taux de participation aurait dépassé les 70 % lors du second tour.
Les votes par correspondance ont été dépouillés lundi et ont permis de départager les deux candidats. Traditionnellement, le vote par correspondance est peu favorable au FPÖ, le parti d'extrême droite de Norbert Hofer. Ils représentent 14% des votants lors de ce scrutin.
(Source : Capture Le Monde)
Lire aussi : Autriche : la grande peur des bien-pensants…
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !