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Alain Juppé défend le projet européen d'Emmanuel Macron
©GEORGES GOBET / AFP

Tous pour l'Europe

Dans un long entretien accordé au Point, l'ancien Premier ministre soutient un front des défenseurs de l'Europe. Et annonce qu'il n'est plus membre de LR.

C'est un soutien de poids. L'ancien candidat à la primaire de la droite et maire de Bordeaux Alain Juppé a défendu le projet européen d'Emmanuel Macron dans les colonnes du Point de cette semaine. Un projet qu'il qualifie de "cohérent et d'ambitieux". La chose n'est pas surprenante, Alain Juppé s'étant toujours positionné sur une ligne résolument européiste. Et à l'annonce des prochaines élections européennes, il tire la sonnette d'alarme et distribue les bons et mauvais points. 

Cependant, pas question de passer à l'action tout de suite pour lui. Alain Juppé attend de lire les projet des potentiels partenaires pro-européens, notamment celui porté par Emmanuel Macron, qui sera celui d'Edouard Philippe, son ancien soutien, et aussi ceux de toutes les forces qui seraient "sincèrement" européennes. Il ne dit pas si cela concerne son ancien parti, Les Républicains, dont il n'est plus membre depuis peu (il n'a pas réglé sa cotisation par "besoin de retrouver sa totale liberté de jugement"). Cependant, comme il continue à se considérer comme un homme politique "de droite" il n'hésite pas à conseiller son camarade Laurent Wauquiez :

"C'est vrai que Wauquiez a fait des déclarations plutôt sympathiques sur Orban... dans le combat sur les valeurs, il faut être clair. Les idées sur lesquelles se fonde la politique de M. Orban ne sont pas les nôtres. Il y a au sein de l'Europe, un clivage profond sur lequel il ne faut pas transiger. Sinon, on perd son âme."

L'urgence est donc aujourd'hui de se mobiliser contre les "nationalismes", et selon Alain Juppé, Emmanuel Macron ne pourra en cela pas compter sur son alliée allemande, Angela Merkel, qu'il juge "fragilisée". Il s'agit dès lors de donner du "sens" au projet et aux valeurs européennes : liberté, justice sociale et paix. Il faut aussi court-circuiter les critiques contre l'Europe : "Toutes nos difficultés ne viennent pas de l'Europe, mais de nous-mêmes. L'Europe nous aide..." estime l'ancien ministre. 

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