Air France : Mélenchon propose d'aller en prison à la place des salariés interpellés <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
"Je veux bien aller en prison avec ces salariés, et même à leur place" assure Jean-Luc Mélenchon.
"Je veux bien aller en prison avec ces salariés, et même à leur place" assure Jean-Luc Mélenchon.
©Reuters

Grand cœur

L'eurodéputé du Front de gauche juge que l'arrestation de salariés d'Air France, après les violences contre le DRH, est une "honte".

Après l'interpellation de six salariés d'Air France soupçonnés de violences contre le DRH de l'entreprise, Jean-Luc Mélenchon a exprimé sa colère ce mardi sur BFMTV et RMC. "C'est une honte. Ce ne sont pas des voyous, ce sont juste des gens qui ont pris la défense de leur emploi" a-t-il estimé.

"Nous sommes dans un Etat de droit, il y a des règles à respecter. On ne va pas chercher des gens à 6 heures du matin. On n'a pas été chercher Jérôme Cahuzac à 6 heures du matin! Aller chercher des ouvriers chez eux à l'aube, devant leurs enfants, c'est un abus (...) Ce sont des trafiquants de drogue? Ils ont tenté de se sauver dans un paradis fiscal?" a lancé Jean-Luc Mélenchon, avant de s'en prendre au Premier ministre.

"Manuel Valls dit qu'ils sont des voyous? Le seul voyou là-dedans, c'est celui qui parle comme cela (…) Lorsqu'on est Premier ministre, on n'arrive pas en condamnant des gens avant même de les avoir jugés! Je vous rappelle qu'on avait fait toute une histoire à Nicolas Sarkozy une fois parce qu'il avait parlé de 'coupables' pour désigner des personnes encore en cours d'examen" poursuit-il. 

L'eurodéputé encourage enfin les salariés à continuer leur combat : "moi, je leur dis de recommencer, et de ne pas céder à la peur. Pensez à ces cinq types ! Vous trouvez normal que dans la même entreprise où l'on met 5 types en prison pour avoir arraché une chemise, le même type se soit augmenté de 400% son salaire parce qu'il est PDG? Il y a un minimum de dignité à reconnaître aux gens!".

"Je veux bien aller en prison avec ces salariés, et même à leur place", poursuit Jean-Luc Mélenchon. "Moi ça va, mes enfants sont élevés. Qu'est-ce qu'ils ont fait pour mériter ça, eux, sinon défendre leur droit à l'existence?  Je veux bien y aller à leur place" assure-t-il.

Lu sur BFMTV.com

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !