Affaire Théo : deux expertises médicales concluent à l’absence de viol<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Affaire Théo : deux expertises médicales concluent à l’absence de viol
©Capture d'écran Youtube

Enquête

France Inter a eu accès à ces conclusions.

Le 2 février 2017, Théodore Luhaka - alias Theo - avait été arrêté à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Alors qu’il affirme avoir été violé à coup de matraque par un policier lors de son arrestation, les expertises médicales démontrent le contraire, selon France Inter, qui a eu accès à ces conclusions.

Selon la première expertise, la matraque télescopique utilisée par un policier lors de l'arrestation du jeune homme n'a jamais pénétré son anus. Selon les experts, si Théo a été gravement blessé, c’est parce que le coup a été porté juste à côté. De ce fait, le sphincter du jeune homme a été déchiré sur près de 10 centimètres. L'expert ajoute également qu'il n'y a "pas de séquelles à prévoir". La deuxième expertise médicale affirme également que le coup de matraque porté par le policier n’était "pas contraire aux règles de l’art", puisque la matraque a été utilisée après que Théo s’est rebellé.

Les conclusions de ces deux enquêtes pourraient conduire à une requalification des faits. La juge d’instruction pourrait ne pas poursuivre le brigadier accusé de "viol" (impliquant une pénétration). Les quatre policiers accusés des faits de violences en réunion pourraient également ne pas être poursuivis si le juge décide comme l’indique la seconde expertise que l'usage de la matraque n'est intervenu qu'après que Théo s'est rebellé. De ce fait, les policiers pouvaient légitimement faire usage de la force, selon un des experts. La juge d'instruction en charge de ce dossier devrait clore son enquête  la semaine prochaine. 

Lu sur franceinfo

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !