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Affaire Tapie : l'homme d'affaires "regrette d'avoir accepté l'arbitrage"
©Reuters

Version des faits

Bernard Tapie a accordé une longue interview au Monde, lundi 25 novembre, dans le studio de télévision du quotidien.

Lundi, Bernard Tapie a passé plus de deux heures dans le studio télévisé du journal Le Monde. L'homme d'affaires était interrogé sur l'arbitrage lié à son conflit avec le Crédit lyonnais. En juillet 2008, il a touché de l'Etat 405 millions d'euros. Mais aujourd'hui, il "regrette d'avoir accepté l'arbitrage, je l'ai accepté contre la volonté de Me Lantourne [son avocat, ndlr], je me suis dégonflé." "J'avais 65 ans déjà, j'aurais eu 40 ans, jamais je n'aurais fait l'arbitrage", a-t-il dit.

Bernard Tapie a encore une fois défendu sa version des faits. Il a par ailleurs dédouané Nicolas Sarkozy et mis en cause Claude Guéant : "Sarkozy, je peux vous le dire les yeux dans les yeux, c'est pas le genre de type à qui j'avais envie de parler de l'arbitrage au moment où j'allais le voir." "[Claude Guéant] a été la courroie de transmission et l'organisateur au gré et à la volonté des différents ministres. Ils avaient besoin d'une unanimité", a-t-il expliqué.

Et de dénoncer une cabale du PS : "Au départ, c'est M. Ayrault, vous ne pouvez pas le nier, avec six députés socialistes, qui demande l'annulation auprès du tribunal administratif [...]. Donc oui, le Parti socialiste est totalement impliqué, complètement impliqué." "Je suis le symbole de ce que le Parti socialiste déteste", a-t-il ajouté. 

Si Bernard Tapie a assuré que les juges sont "dans leur rôle" et qu'ils ont eu "raison" de le mettre en examen, il pense que les magistrats "ne trouveront rien".


Lu sur Le Monde

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