Affaire Tapie : Bercy a décidé de la procédure d'arbitrage, selon Guéant<!-- --> | Atlantico.fr
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Claude Guéant
Claude Guéant
©Reuters

Démêlé

Le responsable UMP, proche de Nicolas Sarkozy, était interrogé par RTL sur les perquisitions qui ont eu lieu à son domicile cette semaine.

Comment y voir clair dans cette affaire ? Claude Guéant a donné son point du vue. Le responsable UMP a affirmé vendredi que le ministère des Finances et non l'Elysée avait choisi une procédure d'arbitrage au lieu de la voie judiciaire pour trouver un règlement de l'affaire Tapie-Crédit-Lyonnais-Adidas.

Le proche de Nicolas Sarkozy était interrogé par RTL sur les perquisitions qui ont eu lieu à son domicile cette semaine montrant que les enquêteurs s'intéressent à un éventuel rôle de l'ancien président dans le choix d'un tribunal arbitral pour régler le litige opposant l'homme d'affaires à la banque sur le montant du rachat d'Adidas. "L'Elysée était au courant" et "a trouvé que c'était une bonne mesure, mais c'est le ministère des Finances qui a décidé de recourir à cette procédure" arbitrale, a déclaré Claude Guéant.

Il a relevé que "dès 2004, alors qu'avec Nicolas Sarkozy, nous étions au ministère des finances, la voie de la médiation était privilégiée" parce qu'il s'agissait "du risque pour l'Etat : les procédures qui durent longtemps entraînent des intérêts qui se cumulent année après année et sont très coûteux". Ensuite "le ministère des fiances a géré cette affaire-là, il est apparu clairement que la procédure d'arbitrage était préférable parce qu'elle permettait de payer moins et l'Elysée n'est évidemment pas intervenu dans la décision du tribunal d'arbitrage", a-t-il insisté 

"80% de litiges financiers sont réglés" par cette voie, a-t-il rappelé. "Je voudrais dire de façon tout à fait nette, catégorique que la procédure a été menée par le ministère des finances et les arbitres choisis par les parties", selon lui. Qu'ont trouvé les enquêteurs ? "Que j'ai sur mon portable le numéro de téléphone de Bernard Tapie. Il m'est arrivé de le voir", "tout le monde le connaît dans le milieu de la presse, il adore parler de politique, il a plein d'idées, d'ailleurs très intéressantes". Trois juges d'instruction enquêtent sur la décision prise fin 2007 par l'ancienne ministre de l'Economie Christine Lagarde de recourir à un arbitrage pour solder le contentieux opposant depuis 1993 Bernard Tapie au Crédit lyonnais sur la vente d'Adidas.

A l'époque, Claude Guéant était secrétaire général de l'Elysée. Il est aujourd'hui avocat au Barreau de Paris. Ses locaux ont été perquisitionnés mercredi.

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