Affaire McKinsey : Emmanuel Macron indique qu’il ne croit pas être au « cœur de l'enquête »<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Parquet national financier a confirmé jeudi l’ouverture de deux informations judiciaires dans le cadre de la procédure dite « McKinsey ».
Le Parquet national financier a confirmé jeudi l’ouverture de deux informations judiciaires dans le cadre de la procédure dite « McKinsey ».
©Ludovic MARIN / AFP

Cabinets de conseil

Deux enquêtes ont été lancées sur l'intervention des cabinets de conseil dans les campagnes électorales de 2017 et 2022 d’Emmanuel Macron. Le président de la République, en déplacement à Dijon, a estimé « normal que la justice fasse son travail ».

Le Parquet national financier a confirmé jeudi l’ouverture de deux informations judiciaires pour « tenue non conforme des comptes » et « favoritisme et recel de favoritisme » lors des deux campagnes électorales victorieuses d’Emmanuel Macron, en 2017 et 2022, dans le cadre de la procédure dite « McKinsey ». Emmanuel Macron a jugé « normal », ce vendredi, que la justice fasse son travail dans l’affaire McKinsey, du nom d’un cabinet de conseil américain.

« Je ne crains rien et (…) je crois que le cœur de l’enquête n’est pas votre serviteur. J’ai appris comme vous par la presse qu’il y avait des associations et des élus qui avaient décidé de saisir la justice. C’est normal que la justice fasse son travail, elle le fait librement, elle va faire justement la lumière sur ce sujet », a affirmé le président, lors de son déplacement à Dijon.

L’enquête porte sur des soupçons de « tenue non conforme de comptes de campagne et minoration d'éléments comptables dans un compte de campagne ». Une autre vise « des chefs de favoritisme et recel de favoritisme ».

La justice cherche à savoir si des cabinets de conseil n'auraient pas indûment participé au financement des campagnes du candidat Emmanuel Macron, avant de bénéficier en retour de juteux contrats publics.

Le chef de l'État est protégé par son immunité pénale, prévue à l'article 67 de la Constitution. Et son nom ne figure pas dans le communiqué très technique du PNF.

Le Figaro

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