Mystère
Affaire Maëlys : le suspect numéro 1 pourrait être impliqué dans d'autres affaires de disparitions
Les enquêteurs se pencheraient sur une dizaine d'autres disparitions non élucidées. Deux affaires datant de 2011 et 2012 les intéresseraient particulièrement.
Après la disparition de la petite Maëlys en août en Isère et celle d'un militaire en avril à Chambéry, les magistrats s'interrogent sur l'implication de Nordahl L. dans d'autres disparitions inquiétantes et d'affaires de meurtre non résolues, selon les informations de M6. Face au profil troublant de l'homme de 34 ans, les enquêteurs n'écartent donc pas l'hypothèse qu'il puisse être impliqué dans une dizaine d'autres affaires qui ont eu lieu en Savoie et dans d'autres départements français. Ils étudient donc les déplacements, les recherches Internet et le téléphone portable de cet ancien militaire. Selon France 2, deux affaires datant de 2011 et 2012 les intéressent particulièrement.
Deux disparus
Jean-Christophe Morin, disparu en 2011, et Ahmed Hamadou perdu de vue en 2012, ont tous les deux été vus pour la dernière fois à la sortie du festival de musique électronique Elements, au fort de Tamié, près d'Albertville (Savoie). Ils auraient fait du stop avant d'être perdus de vue. Ces deux affaires n'ont jamais été rapprochées, faute d'éléments concordants, selon France 3 Savoie. Elles étaient instruites par deux gendarmeries différentes, celles de Sallanches (Haute-Savoie) et Albertville.
Malgré d'intenses recherches, les gendarmes n'avaient retrouvé que le sac à dos de Jean-Christophe Morin, aux abords du fort. Quant à Ahmed Hamadou, il avait disparu avec son ami Yan Kersuzan. Seul ce dernier avait refait surface. Les recherches concernant Ahmed Hamadou engagées par les gendarmes, n'ont rien donné. La voiture dans laquelle ils avaient été vus pour la dernière fois, une Citroën AX blanche, n'a pas été retrouvée, précise franceinfo.
La tuerie de Chevaline
Les enquêteurs se demandent aussi si Nordahl L. avait participé à la tuerie de Chevaline. Le 5 septembre 2012, quelques jours avant la disparition d'Ahmed Hamadou, trois membres de la famille britannique Al-Hilli, en vacances sur les bords du lac d'Annecy, ont été tués par balles, ainsi qu'un cycliste français. Après cinq ans d'enquête, le coupable n'a toujours pas été identifié. À l'époque, la piste d'un ancien militaire avait été évoquée par les gendarmes car l'arme du crime, un Luger P06 de calibre 7,65, est un pistolet qui a équipé l’armée suisse, explique franceinfo.
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