Affaire Karachi : Takieddine révèle quel à été son "rôle"<!-- --> | Atlantico.fr
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La justice soupçonne que l'attentat de Karachi du 8 mai 2002 soit lié à des commissions occultes en marge du contrat Agosta.
La justice soupçonne que l'attentat de Karachi du 8 mai 2002 soit lié à des commissions occultes en marge du contrat Agosta.
©Reuters

Justice

L'homme d'affaires niait jusqu'à présent tout rôle d'intermédiaire dans la conclusion du contrat Agosta avec le Pakistan.

C'est ce qu'on appelle un rétropédalage en bonne et due forme. Dans un entretien accordé à l'AFP, Ziad Takieddine a "revendiqué" avoir "joué un rôle de facilitateur dans la conclusion" en 1994 d'un contrat de vente de trois sous-marins au Pakistan. Juqu'à présent, l'homme d'affaires niait tout rôle dans la signature de ce contrat, mieux connu sous le nom de "contrat Agosta". En revanche, Ziad Takieddine a une fois de plus nié toute implication dans le occulte de la campagne d' en 1995.

Les juges d'instruction travaillent sur l'hypothèse de commissions versées en marge de contrats d'armement, qui auraient donné lieu à des rétrocommissions pour financer la campagne de l'ex-Premier ministre en 1995. Des témoins ont affirmé que M. Takieddine et son associé de l'époque Abdul-Rahman El Assir avaient été imposés dans ce but à la dernière minute dans les pourparlers. Les deux hommes ont été mis en examen.

"Avec le Pakistan, j'ai joué un rôle pour introduire El Assir auprès des autorités françaises", affirme pour la première fois Ziad Takieddine dans cet entretien à l'AFP. Selon lui, s'il n'était pas intervenu, "rien n'aurait été signé". "La mission accomplie a été payée, les honoraires ont été versés partout où ils devaient l'être." Ces versements ne venaient pas de France, a-t-il affirmé.

"J'ai œuvré pour que les choses se passent tranquillement, j'en suis fier",a-t-il ajouté en notant que "la DCN n’avait pas signé un seul contrat avec ce pays au cours des six années précédentes". En revanche, il récuse tout financement politique avec de l'argent liquide ramené de Suisse : "On n'avait aucun intérêt à faire financer la campagne de Balladur."

Lu sur Le Point

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