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Affaire Bygmalion : Lavrilleux estime que "personne n'a eu le courage de dire stop à Sarkozy."
©Reuters

Confidences

Le tout récent député européen s’est confié au Point sur le scandale des fausses factures et ses conséquences pour l’UMP.

Jérôme Lavrilleux est l’homme par qui le scandale est arrivé. Il y a dix jours, les larmes aux yeux, l'ex-directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, reconnaissait  en direct sur BFMTV que des prestations fournies par la société Bygmalion avaient été indûment facturées à l'UMP au lieu d'être imputées aux comptes de campagne du candidat. Il avait expliqué être l'un des principaux responsables de ces "dérapages". Depuis, le tout nouveau député européen s’était fait très discret. Mais le fidèle lieutenant de Jean-François Copé donne à nouveau sa version des faits. Dans un entretien exclusif accordé au Point, diffusé ce jeudi mais dont le site met en ligne quelques extraits, Jérôme Lavrilleux se défend et s’en prend aux responsables du parti. 

Tout d’abord l’ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé nie tout enrichissement personnel. "Quand les enquêteurs vont voir que je n'ai pas pris de fric, ça va être un problème. J'ai acheté [ma maison] en 2006 [...] 400 000 euros. J'ai pris un crédit de vingt ans. J'ai 20 000 euros sur un livret A, 30 000 euros sur mon compte courant. (...) Voyez, je m'en suis foutu plein les poches. (...) Ils pourront venir retourner chaque latte de mon parquet, je n'ai rien à cacher, rien de rien."

Ensuite, Jérôme Lavrilleux affirme que "personne n'a eu le courage de dire stop à Sarkozy." Lui non plus ? "Je ne le voyais que lors des meetings. Le reste du temps, c'est Lambert qui passait commande", assure-t-il. Puis, s’en prendre de pincettes, le député européen s’attaque aux caciques du parti : "Le problème dans ce milieu, c'est qu'il y a des gens morts de l'intérieur : Baroin, Juppé. Copé ne l'est pas. Fillon non plus, lui, il est complexé de l'intérieur, il est dans l'auto-émasculation tout en ayant besoin de prouver sa virilité. Wauquiez, c'est une raclure. NKM, ce n'est pas une belle personne. Le Maire est très sympa et vivant, alors qu'il a l'air d'un poisson froid. Sarkozy, c'est le plus vivant de tous, mais à quoi ça sert ?" Des confessions qui devront  très certainement faire parler. 

Lu sur Le Point

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