Adrien Quatennens annonce qu’il reviendra « vraisemblablement » à l'Assemblée nationale « dès le mois de janvier »

Adrien Quatennens a accordé un entretien à BFMTV ce mercredi soir. Il a répondu aux questions de Bruce Toussaint. Le député du Nord a annoncé qu'il reviendra « vraisemblablement dès le mois de janvier » à l'Assemblée nationale « à la reprise des travaux parlementaires ». Il devrait revenir en tant que non-inscrit.

Adrien Quatennens a été condamné à quatre de prison mois avec sursis pour violences conjugales. Le député LFI affirme ne pas se plaindre de la main courante déposée par son épouse mais de la couverture médiatique de l'affaire :

« Ce dont je me plains moi (...) c'est des fuites médiatiques, du non-respect de l'enquête et du traitement incroyable que cela a généré. (…) Une faute ne caractérise pas une personne. Cette histoire aurait dû rester privée ».

Le représentant de La France insoumise a indiqué qu’il ne cherchait pas à se victimiser :

« Je ne cherche pas à me victimiser ».

Adrien Quatennens « ne considère pas du tout » que sa femme « ne soit pas victime » des violences conjugales qu'elle a subi.

Adrien Quatennens dit avoir « immédiatement regretté » la gifle sur son épouse :

« Ce jour-là nous avons une dispute sérieuse avec des menaces réciproques. L'objet de la dispute était autour de suspicions autour de l'usage du téléphone portable » pour de potentielles relations extra-conjugales.

C'est au cours de celle-ci qu'il gifle sa femme, « un geste qui m'a échappé » mais qu'il affirme avoir « immédiatement regretté ».

Adrien Quatennens évoque une relation « pas violente » mais « difficile » avec son épouse « depuis à peu près deux ans ».

Le député affirme n’être « pas un agresseur », malgré sa condamnation à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales.

Adrien Quatennens a accusé son épouse de vouloir détruire sa carrière politique en l'absence de réponse à « ses exigences » et de citer les « conditions de garde » de leur fille. 

Interrogé sur BFMTV sur une possible démission, le député a tenu à alerter sur un risque de dérive :

« Si je démissionnais demain, ce serait un précédent assez dangereux qui ouvrirait la voie à toute instrumentalisation de la vie privée en politique ».

Adrien Quatennens a annoncé qu’il se battait dans le cadre de la garde de sa fille :

« Je ne vais pas signer à contrecœur un document qui m'impose le minimum c'est-à-dire un week-end sur deux. Je n'ai pas l'intention de me battre pour de l'argent ».

Le député de La France insoumise a affirmé que les SMS adressés à son épouse « n'étaient ni menaçants, ni agressifs ».