À Nice, un policier municipal va être sanctionné après une blague de mauvais goût<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Des policiers municipaux à Nice (image d'illustration)
Des policiers municipaux à Nice (image d'illustration)
©VALERY HACHE / AFP

Terrible

L'agent a fait croire à un homme que le lycée où est scolarisée sa fille avait été bombardé et touché par un crash d’hélicoptère.

L’homme victime de cette mauvais blague avait déjà été traumatisé par le décès d’une de ses filles dans l'attentat du 14 juillet 2016. Il a dénoncé lundi le comportement du policier municipal dans une lettre ouverte à Christian Estrosi a été reçu mardi par le directeur de la police municipale, Jérôme Marcenac. Ce dernier lui a présenté des excuses au nom de l’institution. 

Alors qu’il circulait dans la ville à moto, le 3 avril dernier, le père de famille est interpellé alors qu’un vaste dispositif de police est présent non loin du lycée Massena, où sa deuxième fille est scolarisée. Après avoir demandé des informations à un policier municipal présent sur place, ce dernier lui a fait croire qu'une bombe avait explosé dans le lycée, puis qu'un hélicoptère s'était crashé dessus. Une véritable torture psychologique pour cet homme encore traumatisé par le décès d’un de ses enfants dans l’attentat du 14 juillet 2016, sept ans plus tôt.

« Je ne me souviens pas du retour chez moi à moto. À la maison j'ai décompensé, pleuré, consulté en urgence ma psychiatre en visio. Je m'attends à souffrir pendant quelques semaines, de résurgences du 14 (juillet 2016, NDLR), d'étourderies, de confusions, de trous de mémoire et de chutes de moral », a-t-il alors écrit dans une lettre ouverte adressée au maire de Nice, Christian Estrosi. Et de s'interroger : « Avons-nous mérité de tels traitements ? »

Dans un nouveau message publié sur Facebook mercredi matin, le père de famille a fait savoir qu’il avait été reçu « courtoisement », par le directeur des policiers municipaux niçois, note Le Figaro, précisant qu’il avait accepté les excuses de Jérôme Marcenac.

Le policier municipal s’est « spontanément signalé à sa direction » dès l’ouverture d’une enquête administrative lundi. « J'y vois là une marque de la maturité et de la responsabilité qui lui ont fait défaut vendredi dernier. Il n'a rien nié, sa version des faits correspond exactement à la mienne. Il sera sanctionné », a encore précisé Thierry Vimal.

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !