700 armes saisies lors du démantèlement d'un réseau de trafiquants<!-- --> | Atlantico.fr
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Photo d'illustration.
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©Loren ELLIOTT / AFP

Coup de filet

Une centaine de perquisitions, dans 50 départements, ont été menées cette semaine.

700 armes saisies, 113 perquisitions, 600 gendarmes mobilisés, 34 gardes à vues, 4 mises en examen… La section de recherches de la gendarmerie d'Angers et le plateau d'investigations sur les explosifs et les armes à feu du pôle judiciaire de la gendarmerie à Pontoise (Ile-de-France) ont mené une opération d'envergure, entre mardi et jeudi, permettant le démantèlement d'un vaste réseau de trafic d'armes chez des collectionneurs dans 50 départements.

Lors des perquisitions, outre les 700 armes découvertes (dont 250 de poing, une trentaine de fusils d’assaut récents et près de 50 pistolets-mitrailleurs), les gendarmes ont mis la main sur des explosifs et des lance-roquettes.

Le parquet de Rennes a précisé ces perquisitions ont été conduites avec l'assistance d'Europol. Elles "ont révélé que les armes détenues illégalement étaient volontairement dissimulées dans les habitations : fausses cloisons, livres découpés, faux ballons d'eau chaude", a précisé Nicolas Jacquet, procureur de Rennes dans un communiqué.

Parmi les personnes interpellées, "il y a les têtes de réseau, déjà tombées pour braquage, escroquerie ou vol. Ils se tournent vers ce commerce qui permet de générer de l’argent assez facilement", précise le colonel Grégory Goumin, commandant de la Section recherche de la gendarmerie.

Les clients sont, eux, des collectionneurs ou des survivalistes qui "s’arment en réponse aux attentats islamistes", décrit le patron de la section de recherches.

Lu sur Ouest-France

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