Tunisie: succès de la grève générale, Chokri Belaïd inhumé<!-- --> | Atlantico.fr
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Des milliers de manifestants sont attendus à Tunis
Des milliers de manifestants sont attendus à Tunis
©REUTERS/ Zoubeir Souissi

Tensions

Alors que Chokri Belaïd doit être inhumé en début d'après-midi ce vendredi à Djebel Jelloud, dans le sud de Tunis, des milliers de personnes manifestent.

A l'heure où le pays semble s'enfoncer dans une nouvelle crise politique, une grève générale a été organisée ce vendredi à l'appel du syndicat tunisien UGTT, Union tunisienne générale du travail. Comprenant près de 500 000 membres, l'UGTT a tenu néanmoins à éviter les débordements. "C'est une grève pacifique contre la violence", ont expliqué ses dirigeants alors que le ministère de l'Intérieur a appelé "tous les citoyens, hommes et femmes, au regard des circonstances exceptionnelles, à respecter le droit de travailler, le droit de grève et à éviter tout ce qui porterait atteinte à la sécurité publique".

Dans tous les cas, la grève générale a d'ores et déjà été largement suivie dans le pays où les transports tournaient au ralenti. Des journalistes de l'AFP ont constaté la fermeture de très nombreux magasins. En prévention, l'armée a été déployée dans le centre de Tunis. L'aéroport de Tunis-Carthage, le plus grand du pays, restait néanmoins ouvert même si le trafic s'est révélé très perturbé, un grand nombre de vols ayant été annulés.

Ce vendredi en début d'après-midi, Chokri Bellaïd doit être inhumé à Djebel Jelloud, dans le sud de la capitale. La famille a alors demandé à l'armée de protéger le cortège. Pour rappel, les islamistes au pouvoir d'Ennahda ont rejeté la formation d'un gouvernement de technocrates comme le souhaitait le Premier ministre, Hamadi Jebabli.

La Ligue tunisienne pour la défense des droits de l'Homme (LTDH) appelle les autorités à protéger les personnalités politiques. Selon elle "les menaces et les intimidations à l'encontre des militants politiques, syndicaux et des droits de l'Homme se poursuivent encore" sous le gouvernement dominé par les islamistes d'Ennahda.

Lu sur Le Point

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