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"Mon fils appartient à tous les Français" : la mère d'Arnaud Beltrame dément être opposée aux baptêmes de rue à son nom dans les villes FN
©BERTRAND GUAY / AFP

Mise au point

"Son acte n’était pas politique, les hommages qui lui sont rendus ne doivent pas l’être non plus" a également commenté le frère de l'officier.

Un héros très demandé. L’officier Arnaud Beltrame est mort le 24 mars dernier, quelques heures après s'être substitué à une otage lors de l’attaque du Super U de Trèbes. Son courage et son geste ont été unanimement salués et un hommage national lui a été rendu par Emmanuel Macron.

Depuis, une quarantaine de municipalités auraient exprimé le souhait de rebaptiser une rue, une place, un rond-point, une école ou un monument de leur ville au nom du héros. Les villes de Lille, Rennes, Versailles, Asnières ou Créteil ont notamment fait une demande en ce sens... tout comme Béziers, dirigée par Robert Ménard, ou Givors (tenue par une maire FN).  Or, d'après le site internet de L'Essor, le journal des gendarmes, la famille d'Arnaud Beltrame "n'autoriser[ait] pas les collectivités dirigées par le Front national à donner le nom de l'officier de gendarmerie à une artère".

Mais cette version a été réfutée par la mère de l’officier, qui s’est exprimé dans les colonnes du Parisien. "Mon fils appartient à tous les Français. C’est du grand n’importe quoi cette histoire. De toute manière, qui sait si dans deux ans ou cinq ans les mairies seront toujours tenues par le FN ?". Le frère d’Arnaud Beltrame a, lui, indiqué : "Son acte n’était pas politique, les hommages qui lui sont rendus ne doivent pas l’être non plus".

Lu sur Le Parisien

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