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"Le Monde" justifie la publication de la tribune polémique sur la "liberté d'importuner"
©Reuters

Explications

Le texte a suscité d’intenses débats en interne, rapporte le médiateur du quotidien français.

C'est l'histoire d'un papier dont les conséquences ont retenti bien au-delà des frontières françaises. Dans une tribune défendant "une autre parole" publiée cette semaine dans Le Monde, cent personnalités féminines, parmi lesquelles l'actrice Catherine Deneuve, les journalistes Elisabeth Levy et Peggy Sastre ou encore l'écrivaine Catherine Millet ont défendu la "liberté d'importuner" des hommes tout en condamnant le "puritanisme". Depuis, le papier a été abondamment commenté, analysé ou vilipendé. 

Dans un article publié ce samedi, et intitulé "L’instant Deneuve : retour sur une tribune polémique", le médiateur du Monde Franck Nouchi est revenu sur la publication de cette tribune. Il explique que le texte a suscité des interrogations de la rédaction. "Fallait-il faire 'plus gros' en une ?"  et "A-t-on eu raison de publier cet article qui va à l’encontre des 'valeurs' défendues par le journal ?" s'interrogent "plusieurs jeunes rédactrices et rédacteurs". Il rappelle aussi que les pages "Débats" du Monde ont vocation a "suscité des points de vue contradictoires, défendre le pluralisme des idées, animer le débat public"

Luc Bronner, directeur de la rédaction, souligne également que le harcèlement fait aux femmes est devenue une priorité éditoriale. "Deux mois plus tôt, nous avions mis en place une task force chargée d’enquêter sur les phénomènes de harcèlement sexuel, pilotée par Sylvie Kauffmann et Hélène Bekmezian et composée d’une quinzaine de journalistes chevronnés. Nous avions décidé de faire de ces questions une priorité éditoriale pour l’année à venir".

Lu sur Le Monde

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